Les artistes
Éliette Abécassis est une écrivaine et philosophe française, née à Strasbourg. Son oeuvre comporte des thrillers ésotériques (la trilogie du Qumran, Sépharade, Le palimpseste d’Archimède), des livres intimistes et contemporains (Mon père, Un heureux événement, Une affaire conjugale, etc.), ainsi que des essais (Petite métaphysique du meurtre, Le livre des passeurs). Éliette Abécassis écrit aussi pour le théâtre (La fiancée orientale), le cinéma (Kadosh, Un heureux événement) ou la chanson française. Elle intervient régulièrement à la télévision (Les grandes questions, Franz-Olivier Giesbert sur France 5), à la radio (France Inter) ou collabore avec des journaux comme le Huffington Post, Elle ou le Figaro, dans des critiques littéraires ou pour donner un regard philosophique sur l’actualité. Autrice du Corset invisible, elle est engagée auprès d’associations de défense du droit des femmes et des enfants et contre la violence faite aux femmes : Le CorP, qu’elle a contribué à créer, contre la marchandisation des femmes et des enfants, ainsi que Exils intra muros, qui défend les familles dans la rue, ou encore soslesmamans, dont elle est l’une des marraines.
(Photo: Olivier Boulet)
Poète, nouvelliste et romancière, Marie-Célie Agnant est née en Haïti et habite au Québec depuis 1970. Elle a publié une quinzaine d’ouvrages dont plusieurs évoquent les épreuves qu’ont endurées les femmes dans les Antilles et la difficulté de légitimer ce pan de l’histoire encore aujourd’hui. La condition des femmes ainsi que le rapport au passé et à la mémoire font partie de son champ d'exploration. Son écriture porte à la fois le sceau de la poésie et de la violence des sociétés postcoloniales qui naviguent entre misère criante et opulence indécente.
(Photo : Alain Lefort)
Né en 1978, Karim Akouche est romancier, poète, dramaturge et chroniqueur. Il est l’auteur, entre autres, de Déflagration des sens (Archipel, roman, 2020), La Religion de ma mère (Archipel, roman, 2017), récompensé du prix Lys Arts et culture 2018, Lettre à un soldat d’Allah – Chroniques d’un monde désorienté (Archipel, essai, 2018), adapté et joué au Festival d’Avignon, et Allah au pays des enfants perdus (Archipel, roman, 2019).
(Photo: Kamal Sehaki)
Écrivain, traducteur et journaliste, Alexis Alvarez a publié son premier livre Exercices de chute en 2014 aux éditions de l’Arbre à Paroles. Le second, Une année sans lumière, est paru en 2018 aux éditions Tétras Lyre. Il est participe à divers projets musicaux, dont Puce.
(Photo : Alexis Alvarez)
Diplômée du programme d’interprétation au Conservatoire d’art dramatique de Québec, Miryam Amrouche a également complété une formation en interprétation en théâtre musical à l’École de théâtre professionnelle du Collège Lionel-Groulx, et en piano classique à l’École préparatoire de musique de l’UQAM. Passionnée par les différentes formes d’interprétation, elle cherche à mélanger les formes, les genres et les styles, à brouiller les frontières entre les disciplines. En 2022, année de sa graduation du CADQ, on lui remet la Bourse de prestige Sandra et Alain Bouchard pour souligner son talent et l’excellence de son parcours académique. Elle remporte également la Bourse Premier Acte du CADQ pour son texte Je ne comprends pas ma langue maternelle, dont un extrait sera présenté dans le cadre du Jamais Lu Québec 2022. On la verra en 2023 au Théâtre Jean Duceppe et à La Bordée dans l’adaptation théâtrale de David Laurin du film Gaz Bar Blues.
(Photo: Guillaume Boucher)
Native du Caire, d’origine gréco-libanaise et franco-géorgienne, Nora Atalla vit au Québec depuis l’enfance. Passionnée de voyages, elle a passé quelques années ici et là sur le globe et arpenté de nombreux pays, et c’est dans la ville de Québec qu’elle vit actuellement. Auteure d’une douzaine d’ouvrages, s’inspirant de tous ses dépaysements, elle cherche à comprendre le monde et les êtres. Entre autres champs exploratoires, elle s’intéresse aux quêtes identitaires et aux séquelles des guerres et des violences. Après Morts, debout! (nomination au Prix francophone international 2021, FPM), Bagnards sans visage, Les ouragans intérieurs, Hommes de sable (finaliste, prix Alain-Grandbois 2014) et La gestation de la peur, tous publiés aux Écrits des Forges, La révolte des pierres paraît en février 2022 chez le même éditeur. Ses textes ont été publiés dans près d’une cinquantaine d’anthologies et revues littéraires au Québec et à l’étranger, et traduits en plusieurs langues. Fondatrice en 2009 de la Nuit de la poésie à Québec, elle l’anime chaque année depuis.
(Crédit photo: courtoisie)
Spécialiste de littérature contemporaine et de culture numérique, René Audet est professeur titulaire à l’Université Laval (Québec). Il s’intéresse aux formes actuelles de la narrativité, à la transformation numérique du monde éditorial et aux littératures numériques. Il est le directeur du pôle Québec du projet de recherche « Littérature québécoise mobile », directeur du Laboratoire Ex situ et de l’éditeur savant numérique Codicille. Il participe étroitement au développement critique et institutionnel des « arts littéraires » au Québec et au Canada francophone.
(Photo : Jean-Christophe Gagnon-Labonté)
- Journée d'étude - Comment les oeuvres d'arts littéraires rencontrent-elles leur public ?
Laurent Barbier est un musicien et producteur ayant grandi dans le Jazz. Après des études au Conservatoire royal de musique de Bruxelles, des années de concerts et une prise de passion pour les logiciels de compositions audionumériques, le voilà à l'Université Laval pour réaliser un doctorat sur l'influence de la musique électro-acoustique sur l'état de pleine conscience.
Dans ce projet, Laurent compose des pièces et des sons qui accompagnent l'intrigue et augmentent l'immersion auditive.
(Photo : Daniel Tremblay)
C’est en 2012 que Catherine Bard débute sa pratique en arts visuels, par le médium de la bande dessinée. Elle est maintenant illustratrice à son compte dans le village de St-Élie-de-Caxton et explore divers médiums, notamment le dessin, l’art numérique, la peinture et la sculpture. Sa démarche s’articule entre autres autour du dialogue entre les écosystèmes naturels et l’expérience humaine.
(Photo: courtoisie)
Catherine Barsics est une poétesse et performeuse belge née en 1983. Son premier recueil, Disparue, une enquête poétique autour d’un fait réel - la disparition, en 1998, de Suzanne Lyall à Albany (NY) - paraît en novembre 2019 à l’Arbre à Paroles, collection iF. Ses textes sont aussi publiés en revue et en anthologie. Sur scène, elle forme avec le batteur Tom Malmendier le duo N E I G E : une poursuite, au travers de la musique et des mots, de ce qui palpite, danse et serpente en nous. Catherine écrit pour le collectif interdisciplinaire ARTRA Poetik et intervient avec le collectif L- SLAM. Avec le collectif Ublik, elle explore l’intersection de la danse et de la poésie improvisées. À travers ses textes et performances, Catherine tisse des liens entre la poésie et l’art plastique, la danse, la musique, mais aussi les sciences.
(Photo : Emulsion Photographique)
Écrivain, professeur et éditeur, Étienne Beaulieu dirige les éditions Nota bene, enseigne la littérature au cégep de Drummondville et assume la direction générale des Correspondances d’Eastman. Il a fait paraître en France et au Québec sept livres récipiendaires de nombreux prix (Ville de Montréal/Lyon-Jacques-Cartier, Ville de Sherbrooke, Alfred-Desrochers, Alphonse-Desjardins, CALQ-Œuvre de l’année en Estrie): Trop de lumière pour Samuel Gaska, La pomme et l’étoile, Splendeur au bois Beckett, L’âme littéraire, Sang et lumière. La communauté du sacré dans le cinéma québécois, L’éclat du neutre et La fatigue romanesque de Joseph Joubert.
(Photo : Audrée Wilhelmy)
Finissant du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2002, Emmanuel Bédard a joué dans plus de vingt-cinq productions, sur différentes scènes de Québec et Montréal. En 2004, il est nominé au gala des Masques, pour son interprétation dans Une année sans été et en 2005, il reçoit le Prix Nicky-Roy, au gala des Prix d’excellence des arts et de la culture de Québec, pour sa performance dans Turcare au Théâtre du Trident. Il est cofondateur du Théâtre Dream Team, qui nous avait offert Variations énigmatiques de Éric-Emmanuel Schmitt et, aussi, cofondateur du Théâtre Voix D’Accès, qui s’est promené un peu partout au Québec, avec entre autre son Dîner de cons. Il a également reçu, en 2014, le prix d’interprétation Janine Angers au Gala des Prix d’excellence pour avoir joué Pantalon dans Arlequin.
(Photo: Emmanuel Bédard)
Vanessa Bell est codirectrice de l’organisme CONTOURS, animatrice de rencontres littéraires, critique et chroniqueuse culturelle à la radio de Radio-Canada. Sa pratique en arts littéraires lui a permis de performer en Amérique et en Europe. Elle est l'autrice des recueils De rivières (2019, La Peuplade), MONUMENTS (2022, Le Noroît) et est codirectrice de l’Anthologie de la poésie actuelle des femmes au Québec 2000 | 2020 (2021, Remue-ménage) et a publié en collectifs. Elle a remporté plusieurs bourses et prix dont le prix Félix-Antoine-Savard (2021, FIPTR) et est, sous le mentorat de Nicole Brossard, la première canadienne francophone à être soutenue par le programme Rising Stars (2022, Writers' Trust of Canada).
(Photo : Justine Latour)
- Entretien avec Louis-Karl Picard-Sioui
- Table ronde - Libérer et transformer : la littérature en action
Auteur prolifique, Martin Bellemare a reçu depuis 2009 de nombreux prix et bourses pour ses pièces de théâtre (Prix Gratien-Gélinas 2009, Bourse CNL, Prix Michel-Tremblay 2018, Prix de la dramaturgie francophone de la SACD 2018, etc.). Il anime différents ateliers et effectue plusieurs résidences d’écriture en Afrique de l’Ouest, au Québec et en Europe. Il a reçu le Prix du gouverneur général du Canada 2020 catégorie théâtre pour Cœur minéral. Ses textes pour adultes sont publiés chez Dramaturges Éditeurs, et ses œuvres pour jeune public chez Lansman. Ses pièces sont régulièrement jouées au Québec, en Europe et en Afrique.
(Photo : Jérôme Richer)
Kamal Benkirane est auteur, poète et essayiste résidant au Québec et lauréat de plusieurs prix de poésie en France, dont le prix Verlaine. Il est titulaire d’un baccalauréat en littérature française obtenu au Maroc, et d’une maîtrise en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal. Il est membre de l’UNEQ et directeur de l’Association culturelle passerelle (récipiendaire du Prix CMQ 2017). Il a participé à plusieurs projets dans le cadre de la promotion de l’interculturalité et des auteur.trice.s francophones au sein de la francophonie québécoise et canadienne. Il a participé à plusieurs comités comme consultant dans la pratique artistique, culturelle et littéraire au Québec, et ce au sein du Conseil des arts et des lettres du Québec, ainsi que du Conseil des arts de Montréal.
(Photo: Denis Carrier)
Depuis 2004 la pratique artistique d’Alexandre Berthier évolue au sein de trois domaines qui
parfois se recoupent : les arts visuels, les arts médiatiques ainsi que les arts de la scène. Dans la
plupart de ses projets, il collabore avec d’autres artistes. Sa principale collaboration se fait avec l’artiste Karl-Otto von Oertzen sous le duo Marswalkers qui existe depuis plus d’une vingtaine d’années. Ils ont présenté leur travail dans des centres comme CIANT à Prague, The Public à Birmingham, Wimbledon College of Arts à Londres, Rockport Center for Contemporary Art aux USA, centre d’art l’Œil de Poisson à Québec, ainsi qu’au centre d’art TUPAC à Lima au Pérou. Ils ont participé à la sixième Manifestation internationale vidéo et art électronique de Montréal et au Mois Multi 12. En 2013 ils étaient en résidence de création au centre BANG à Chicoutimi. Leur dernière œuvre a été présentée au centre Espace F à Matane en 2019.
En solo, Alexandre Berthier développe sa pratique personnelle de la vidéo, du son et de la photographie. Son travail a été présenté entre autres dans les festivals suivants : au Mois Multi à Québec, aux Bains Numériques à Paris, au Nouveau Cinéma à Montréal, à Sounds Like à Saskatoon et au centre d’art Espace F à Matane. En parallèle, il crée des conceptions vidéo et audio pour divers commanditaires comme des centres d’art et des compagnies de danse et de théâtre. Il a participé au parcours du Carrefour international de théâtre en 2013 et 2014, et collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre Rude Ingénierie, l’Orchestre d’Hommes Orchestres ainsi que la compagnie de danse Code Universel. Il a été pendant deux ans programmateur vidéo au Cercle à Québec et il est régulièrement appelé à faire des conceptions vidéo live pour différents évènements et institutions comme le MNBAQ, la Manif d’art, le Festival d’été de Québec, l'OSQ et le Mois Multi.
Il fait la direction photo et réalise régulièrement des vidéos pour différent.e.s artistes et centres d’art, ainsi que des créations sonores. En 2015, il a coréalisé un long métrage documentaire sur l’aventure des BGL à la biennale de Venise. Il a réalisé des créations sonores pour le Musée de la civilisation à Québec, Rhizome et d’autres artistes. Depuis quelques années il collabore avec le dessinateur Christian Quesnel à la production d’œuvres visuelles mélangeant dessin et vidéo, dont un spectacle sur Félix Leclerc présenté en 2019 avec l’orchestre symphonique de Gatineau.
(Photo : Léa Ratycz Légaré)
Neil Bissoondath est l'auteur de six romans, deux recueils de nouvelles et deux essais publiés au Canada, au Québec et dans plusieurs autres pays, dont les États-Unis et la France. Professeur titulaire en création littéraire à l'Université Laval et détenteur de deux doctorats honorifiques, il a été nommé Chevalier de l'Ordre National du Québec en 2010 et Officier de l'Ordre du Canada en 2021.
(Photo: Anne Marcoux)
Pierre Blais est journaliste de formation, animateur à la radio et à la télévision ainsi que chroniqueur spécialisé en cinéma, en musique et en littérature. Il est également enseignant au collégial en communication, journalisme et cinéma.
(Photo: Pierre Blais)
Marilou Bois est une scénographe originaire du Bas-Saint-Laurent. Diplômée du programme de design de présentation du Cégep de Sainte-Foy en 2014, elle rêve alors de créer des expositions immersives dans lesquelles les sens des visiteurs seraient mis à l’épreuve. Dans cette perspective, elle étudie ensuite la scénographie au Conservatoire d’art dramatique de Québec pour mieux comprendre les notions de l’art du spectacle et voir comment cela pourrait l’influencer dans son désir de devenir une scénographe d’exposition. Depuis sa sortie de l’école en 2017, elle a participé à plus d’une vingtaine de productions dans les théâtres de la ville de Québec et au théâtre du Bic comme conceptrice de décors, de costumes et d’accessoires.
(Photo : Vincent Champoux)
Auteur de bande dessinée et illustrateur, Paul Bordeleau a été illustrateur-éditorialiste pour La Presse, Le Soleil et pour Voir-Qc. On a pu observer ses illustrations dans le générique de la télé série La Galère, diffusée à Radio-Canada. Récemment il a illustré le roman Sortie côté tour de Patrick deWitt (Alto) et signée la couverture du livre Le Montréaler (Somme toute). Il a publié la série Faüne (La Pastèque), Le 7e vert (La Pastèque) et dernièrement une adaptation en bande dessinée de la pièce de théâtre Pour réussir un poulet de l'auteur Fabien Cloutier toujours à La Pastèque.
(Photo: Cathy Lessard)
Hélène Bouchard vit à Sept-Îles, sur la Côte-Nord du Québec, un pays de démesure entre mer et forêt. De courts tableaux du quotidien s’invitent dans ses écrits sous forme de haïkus ou de haïbuns (prose et haïku); des fragments de vie témoins de l’attention au précieux, au minuscule, dans une quête de lumière. Hélène Bouchard est l’auteure de cinq recueils parus aux Éditions David. Son dernier ouvrage, Retenir la lumière, a vu le jour en avril 2021. Elle anime le groupe Haïku Sept-Îles qu’elle a créé en mars 2009. Elle y offre diverses activités et formations littéraires.
(Photo : Christine Blaney)
Né en 1963, Hervé Bouchard est écrivain et publie depuis 2002. Il est également professeur de lettres au cégep de Chicoutimi.
(Photo: Justine Latour)
Simon Boulerice est un touche-à-tout épanoui. Chroniqueur radio et télé, il navigue également entre le jeu, la mise en scène et l’écriture. Il écrit du théâtre, de la poésie et des romans, tant pour adultes que pour enfants. Il compte une soixantaine de titres dont Les enfants à colorier et la série Simon et moi aux éditions Fonfon. Pour la télé, il scénarise les séries Six degrés, Géolocaliser l’amour, Chouchou et Martine à la plage.
(Photo : Maxime Leduc)
- Table ronde - De l'écriture à l'édition, une rencontre axée sur la confiance et la créativité
Né à Montréal de parents haïtiens, le percussionniste Karl-henry Brezault s’est donné pour mission de préserver et de partager la richesse de sa culture d’origine à travers ses rythmes traditionnels. Attiré par cet instrument mystérieux depuis toujours, c’est en 2005 qu’il s’y met sérieusement et il a depuis eu la chance d’apprendre en jouant auprès de maîtres tambourineurs tels que Wikenson d’Haïti, Jean Rody Joseph et Ronald Nazaire, pour ne nommer que ceux-là. Il œuvre maintenant sur la scène artistique montréalaise en tant que membre et cofondateur du groupe de musique traditionnelle Rara Soley et également comme membre d’Ayiti Percu, groupe qui s’occupe de la transmission du savoir en offrant des ateliers et des cours de percussion à des groupes d’enfants.
(Photo : Barnabé Tato Solon)
Chrystine Brouillet est née à Québec et a remporté le prix Robert-Cliche en 1982 avec son premier roman noir Chère voisine. Elle a ensuite créé Maud Graham, qui mène ses enquêtes policières dans la capitale. Vingt titres mettent ce personnage fétiche au premier plan. Chrystine Brouillet a également signé une trilogie historique, Marie LaFlamme, des romans pour la jeunesse, divers ouvrages où la gastronomie joue souvent un rôle important comme dans Chambre 1002 et Couleur champagne, ainsi que des guides de Paris où elle a vécu durant treize ans. Ses romans Chère voisine et Le collectionneur ont été portés à l’écran. Elle habite maintenant à Montréal et collabore à l’émission Salut Bonjour en tant que chroniqueuse littéraire.
(Photo : Melany Bernier)
Musicien québécois vivant à Montréal, Olivier Bussières nourrit une passion depuis plusieurs années pour les percussions à mains. Toujours à la recherche de nouvelles rencontres humaines, la musique est son outil de prédilection pour découvrir de nouvelles cultures. La pluralité des instruments qu’il pratique l’a emmené à faire des ponts entre différentes traditions. De la musique maghrébine au chorinhno brésilien en passant par le folklore basque, il aspire à créer des projets rassembleurs auxquels tous.tes peuvent s’identifier.
(Photo : Nathaniel Huard)
Diplômée du Conservatoire d’art dramatique en 2002, Vanessa a travaillé sur de nombreuses productions sous différents volets de la conception artistique; assistance à la mise en scène, à la régie, à la conception de costumes, à la conception de décors, accessoires, marionnette et conceptrice de maquillage.
Elle assura décors, accessoires et régie pour le théâtre Beaumont Saint-Michel de 2008 à 2017.
Elle conçut les décors de Quand le sage pointe la lune, le fou regarde le doigt mis en scène par Marc Doré (Périscope 2008), Le boxeur et Deux semaines après l’éternité, Lili l’été mis en scène et écrit par Patric Saucier (théâtre du Transport en Commun), Matéo et la suite du monde mis en scène et écrit par Jean-François Lessard 2016, Lucky Lady mis en scène par Patric Saucier 2017, et Dragonfly of Chicoutimi mis en scène par Patric Saucier 2018 (théâtre de la Bordée).
Également conceptrice de costume, elle réalisa la production Henri IV mis en scène par Marie Gignac (Trident 2010), Kukipik doigts qui pue mis en scène par Marc Doré (théâtre du Soucide collectif 2011) et plusieurs assistances aux costumes pour Virginie Leclerc.
Elle a réalisé la direction artistique de Ballet Jazz, court métrage de Maxime Robin basé sur une nouvelle de Simon Boulerice.
Elle enseigne en Gestion et technique de scène au Centre d’études de Montmagny depuis 2009 et au Cégep Garneau en parascolaire le maquillage de scène depuis 2003.
(Photo: Vanessa Cadrin)
Anne-Josée Cameron œuvre comme journaliste depuis septembre 1999. On lui doit des centaines de reportages télévisés, radiophoniques et web dont le dénominateur commun est la culture. Plus récemment, elle a animé les capsules web Dans un café près de chez vous où elle a rencontré de nombreuses personnalités du monde de la culture. Éprise de littérature, elle a interviewé des écrivain.e.s de tous les horizons, de Margaret Atwood à Éric-Emmanuel Schmidt, en passant par Jean Désy et Dominique Fortier. Au fil du temps, elle a suggéré et critiqué des centaines de livres sur les ondes de la radio d’État. Elle a quitté Radio-Canada après vingt ans de présence quotidienne sur les ondes. Elle partage son temps depuis septembre 2021 entre le Monastère des Augustines, où elle œuvre aux relations médias nationales et internationales, et ses divers projets personnels dont des rencontres devant public et des chroniques littéraires.
(Photo : Yan Dubor)
Dans sa pratique artistique comme dans sa vie, Charlie porte le numéro 10 : créatif, imprévisible, il aime faire exploser le jeu. Comédien et improvisateur, il tente une approche du théâtre qui se veut politique, par cause d’une actualité criante d’un extrémisme généralisé dans plusieurs causes sociales: les changements climatiques, les montées de l’extrême droite identitaire, les crises migratoires, entre autres. Après avoir entamé des études en Histoire et civilisation, Charlie a complété un an à l’École de théâtre professionnel de Lionel-Groulx en 2015 et 2016, pour ensuite rentrer au Conservatoire d’Art dramatique de Québec (CADQ) en jeu en 2018. Membre du jury étudiant du Concours d’écriture des finissants du CADQ en 2019, et organisateur de celui-ci en 2020, il a aussi cofondé le Collectif Verdun qui a présenté son premier laboratoire public au printemps 2019, à Québec, dans le cadre du Simili festival.
En janvier 2020, il a présenté un laboratoire public d’une œuvre multidisciplinaire Pis ta journée?, qu’il a écrite et mise en scène lors de la soirée de financement du BAM avec, pour interprètes, deux de ses collègues : Élizabeth Lavoie et Pierre-Olivier Roussel. Il coécrit un texte avec Natalie Fontalvo, On sentait déjà la dynamite à l’Âge de pierre, qui a fait partie de la 10e édition du Jamais Lu Québec (2020-2021), texte qui a été aidé financièrement par la compagnie Carte Blanche. En bref, il espère, par une approche artistique décloisonnée et multidisciplinaire, produire des spectacles qui auront des répercussions sur la scène sociale, artistique et politique.
(Photo : Charlie Cameron-Verge)
D’abord artiste audio, Mathieu Campagna a composé pour le théâtre, le cinéma, la danse, le cirque, signant la musique de plus d’une centaine de spectacles et de films, et mené une carrière d’ingénieur son au cinéma (À l’ouest de Pluton, Feuilles mortes). Son travail tourne autour de la narrativité sonore et d’une approche holistique du son. Plus récemment, il s’est mis à produire ses propres spectacles : Opium, présenté à guichets fermés au Mois Multi 2014 et remis à l’affiche en 2015 par Recto-Verso et ensuite Fuck toute, avec Catherine Dorion, qui a connu un franc succès et a été repris à plusieurs reprises. Il vient récemment de présenter La musique n’est rien au théâtre Périscope, en collaboration avec E27. Il enseigne au Collège Notre-Dame-de-Foy dans le programme Composition et technologies audio à l’image, et est également pilote d’avion.
(Photo : Sophie Boonen)
Originaire de l’Uruguay, Lula Carballo détient une maîtrise en création littéraire à l’Université du Québec à Montréal. En 2018, son roman Créatures du hasard est paru aux éditions Cheval d’août. Ensemble nous voyageons, album jeunesse coécrit avec Catherine-Anne Laranjo et illustré par l’artiste Kesso, a été publié aux éditions Dent-de-Lion à l'automne 2021.
(Photo : Justine Latour)
Écrivain québécois, Jean-François Caron est né à La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent, et vit à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière. Son œuvre, fortement ancrée dans le territoire et teintée de la poésie de l'oralité, se construit autour des thèmes de l'identité et de la filiation.
(Photo : Audrée Wilhelmy)
Carla Chable de la Héronnière est une personne simple, qui a pour but de vous offrir au travers de ses photographies ce spectacle permanent et gratuit de la vie. Elle cherche avant tout à créer l'émotion avec des images authentiques alliant art et simplicité. Cette jeune femme à la démarche sincère, souhaite retrouver ce que fut la photographie d’époque, évocatrice d’histoire et provocatrice d’émotions. Apprendre à voir différemment, véritablement, voici le reflet de sa philosophie. Regarder toujours plus loin et prendre le temps de s’arrêter sur un instant présent pour marquer notre histoire.
(Photo: Romain Turquet Photographie)
Diplômée en Jeu du Conservatoire d’art dramatique de Québec et membre du collectif queer féministe Les Allumeuses, Lauriane s’autoproclame « artiste à tout faire ». Que ce soit pour son travail d’autrice et de co-metteuse en scène dans son projet Box Exp. présenté à Premier Acte en novembre 2022 ou son premier rôle dans La nuit du 4 au 5, une adaptation libre du Théâtre de l’Impie, qui lui a valu une nomination pour le prix Nicky-Roy, Lauriane se présente comme une artiste polyvalente et fort probablement hyperactive. Dans chacun de ses projets, Lauriane cherche à invoquer, de par son art, l’urgence pour la révolution.
(Photo : Alex Dubeau)
Il est l'auteur d'une douzaine de recueils dans les deux langues officielles et de deux traductions. Il est double lauréat du Prix de poésie Trillium. Il est titulaire d'une maîtrise en traduction littéraire. Il est propriétaire de Conception langagière idiome et copropriétaire d'Apprends et entreprends. Il est aussi parolier et il prend part à de nombreux projets de prestation.
(Photo : Chloé Leduc-Bélanger)
Arielle Cloutier est avant tout une créatrice multidisciplinaire issue de la maîtrise en Littérature, arts de la scène et de l'écran de l'Université Laval. Elle s'intéresse particulièrement aux espaces interactifs et immersifs où le spectateur génère une réflexion par la relation qu'il entretient avec l'œuvre. Artiste fondatrice du collectif Dans Ta Tête avec Thomas Langlois et Michael Larraguibel, son travail relève principalement de la mise en scène et de la conception vidéo.
Ayant toujours été passionnée des arts, Arielle Cloutier n'a jamais cessé d'écrire, de dessiner et de peindre depuis son enfance. Au bout du compte, elle finit toujours par marier plusieurs formes artistiques, comme intégrer de l'animation 2D à un spectacle, faire de la peinture numérique en direct et raconter des histoires à même ses peintures. En 2016, elle rejoint l'équipe de Pin-So à Québec et renoue avec son amour des arts visuels. Depuis, elle y publie des patrons de peinture et enseigne à l'occasion.
(Photo: courtoisie)
Julia-Maude Cloutier est interprète, chorégraphe et enseignante en danse contemporaine. Elle est codirectrice artistique du collectif le CRue avec Amélie Gagnon qui a comme mandat de rendre la danse accessible au plus grand nombre. Sa démarche artistique se base sur une grande curiosité envers l’être humain et s'ancre dans la relation avec les gens et le lieu. Elle cherche à atténuer la barrière entre les rôles de performeur et de public puis entre la vie quotidienne et la performance artistique. On la voit aussi évoluer en tant qu’interprète dans des projets in situ, des films de danse et des performances multidisciplinaires, entre autres avec les compagnies Danse K par K et Fleuve Espace danse.
(Crédit photo : Elias Djemil)
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada, Pascal Contamine a joué au théâtre dans une trentaine de productions, notamment, pour Wajdi Mouawad, René-Richard Cyr, Brigitte Haentjens, Jérémie Niel, Éric Jean, Jean Asselin, Sylvie Moreau, Geneviève L. Blais et Emmanuel Schwartz. Il a aussi travaillé comme acteur au cinéma et à la télévision dans une quarantaine de productions, avec des réalisateur.trice.s comme Manon Briand, Bernard Hébert, Alain Chartrand, Robert Ménard, Podz, Alain Desrochers et Ian Lagarde. Pascal a aussi mis en scène plusieurs textes qu’il a écrits; la plupart de ces projets ont été produits par le Centre international de recherche et d’action artistique et multimédia (CIRAAM), une compagnie qu’il a fondée et dirigée de 2001 à 2012. Il a également mis en scène plus d’une quinzaine de productions dirigées à l’École supérieure de théâtre (UQAM) et au Collège Bois-de-Boulogne.
(Crédit photo : Melany Bernier)
Pascale Cormier est née deux fois : à Sainte-Foy sous une fausse identité en 1962 et, cinquante ans plus tard, sur la scène du Tam-Tam Café, dans le quartier Saint-Roch. La deuxième fois était la bonne.
Elle a publié trois recueils de poèmes et un conte aux Éditions de l’étoile de mer, en plus d’apparaître dans de nombreux collectifs.
Depuis septembre 2017, elle anime les soirées Transpoésies au Bistro le Ste-Cath’, à Montréal.
En dehors de ses travaux littéraires, elle œuvre comme rédactrice à la pige et traductrice. Depuis sa plus tendre enfance, écrire est sa façon d’être au monde.
(Crédit photo : Jade-Emmanuelle Cormier)
Né en 1966 en Belgique, Jean-Luc Cornette suit les cours de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles. En 1989, ses premières planches sont publiées dans Spirou. En 1995, il réalise son premier album Maxime Maximum aux éditions Casterman. Depuis, comme scénariste, il a publié de nombreux ouvrages aux éditions Delcourt, Glénat, Humanoïdes Associés, Dupuis, Lombard et Futuropolis. Il a scénarisé des albums sur les peintres Frida Kahlo et Klimt. Il a également adapté les romans La Perle de John Steinbeck et Fleur de tonnerre de Jean Teulé. En 2021, il a écrit un épisode de Mickey.
(Photo: courtoisie)
Depuis sa sortie de l’École nationale, Vincent a joué autant dans du théâtre de création, de répertoire et du théâtre jeunesse. Il est également le directeur administratif du Théâtre du Vaisseau d’Or qui avait produit Oleanna de David Mamet au Théâtre Prospéro en 2013. Il en avait fait la mise en scène, la traduction, en plus d’y jouer. Avec la même compagnie, il était de la tournée (2006 à 2010) de Théâtre extrême, une création de Jean-Guy Legault. Vincent a également joué le rôle de Valère dans La bête de David Hirson à la Salle Fred-Barry en 2013. Sa performance d’acteur y fut acclamée. Dernièrement, il jouait dans Chapitres de la chute au Théâtre de Quat’Sous dans une mise en scène de Catherine Vidal et Marc Beaupré. Il était aussi de la distribution de Les Amoureux de Goldoni au Théâtre Denise-Pelletier dans une mise en scène de Catherine Vidal, ainsi que dans Les trois sœurs de Tchékhov dans une mise en scène de René-Richard Cyr au TNM.
Pendant 13 ans, il fut metteur en scène du Théâtre du Vaisseau d’Or étudiant au Collège Jean-de-Brébeuf. Cette expérience lui a permis de monter plusieurs grands plateaux. En 2019, il a travaillé pour le Cirque du Soleil sur Axel en tant que coach de jeu et assistant à la mise en scène. Depuis 2011, Vincent est parfois professeur invité à l’École nationale de théâtre du Canada. Il y a aussi enseigné dans les cours des ateliers publics.
(Crédit photo : Justine Latour)
Né en 1986, Maxime Coton se consacre à la littérature sous différentes formes et divers supports, car, selon lui, les livres sont nécessaires, mais pas suffisants. Écrivain, réalisateur et artiste numérique, il vit et travaille à Bruxelles. Il a été plusieurs fois primé pour ses livres et ses films, autant en Belgique qu'en France. Dans son travail, il tente de trouver un équilibre entre poétique et politique.
(Crédit photo : Miléna Trivier)
Marilou Craft est née à Montréal, où elle vit et où elle crée. Par sa pratique artistique, située à la confluence de la littérature et des arts vivants, de l’intime et du politique, elle crée des atmosphères hypnotiques qui donnent à ressentir. Elle performe ses textes poétiques autant sur scène qu'à la radio, en solo comme en collaboration avec d’autres artistes des mots et des sons. Ses courtes formes ont été publiées dans les revues Mœbius et Liberté, ainsi qu’aux éditions La Mèche (Cartographies II : Couronne Nord, 2017) et Triptyque (Corps, 2018; Pauvreté, 2021; Troubles, nos ombres, à paraître). Elle est aussi traductrice, conseillère dramaturgique et membre du comité de rédaction de la revue littéraire Estuaire.
(Crédit photo : Clara Houeix)
- Accents Queers - cabaret littéraire LGBTQ +
- Table ronde - Libérer et transformer : la littérature en action
Thibaut Creppe est né en 1990. Il vit et travaille à Liège et a été lauréat du prix Georges Lockem 2012 de l'Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique. Avec le Groupe chromatique, il a participé à la création de diverses revues de poésie (Chromatique, DUNCAAN, Les Chants du coq). Il a publié récemment des poèmes dans la revue Boustro (n°10, 2021). Son premier recueil La ville endormie est paru en 2019 aux éditions Tétras Lyre (Liège). En 2020, il a fait partie de la résidence croisée Namur Québec: terres d'eau aux côtés de Vanessa Bell, Natalie Fontalvo, Alex Noël, Aurélien Dony et Perrine Estienne. En 2021, il a participé à une résidence d'écriture aux côtés de Jessy James Lafleur, à l'initiative du poète national Carl Norac et de la Maison de la poésie de Namur.
(Crédit photo: Festival Mots-aïque)
Fatima Daas est une autrice française d’origine algérienne. Elle grandit à Clichy-sous-Bois, entourée d’une famille nombreuse. Au collège, elle se rebelle, revendique le droit d’exprimer ses idées et écrit ses premiers textes. Elle est remarquée pour son talent d’écriture et commence des études littéraires. Elle se définit comme féministe intersectionnelle. La petite dernière, son premier roman publié en 2020 chez Notabilia, reçoit la même année le prix des Inrockuptibles . En 2021, le livre est récompensé en Allemagne par le prix Haus der Kulturen der Welt. Il est désormais traduit en neuf langues.
Jean-Paul Daoust a publié plus d’une quarantaine d’ouvrages de poésie, deux romans et un recueil de récits. Il a été lauréat du prix du Gouverneur général (1990) pour Les cendres bleues, du Grand prix Quebecor du Festival international de la poésie pour Le vitrail brisé (2009) et du prix Jaime Sabines/Gatien Lapointe 2012 pour Poemas de Babilonia/Poèmes de Babylone. Ses dernières parutions sont Odes radiophoniques VI et Les garçons magiques. Il a été poète en résidence à la radio de Radio-Canada à l’émission Plus on est de fous, plus on lit! de 2011 à 2022.
(Crédit photo : Mario Savoie)
Né au Chili, Nicholas Dawson est l’auteur de La déposition des chemins (La Peuplade, 2010), d’Animitas (La Mèche, 2017) et de Désormais ma demeure (Triptyque, 2020, Prix de la diversité Metropolis Bleu / Conseil des arts de Montréal et Grand Prix du livre de Montréal). Il a également écrit avec Karine Rosso Nous sommes un continent. Correspondance mestiza (Triptyque, 2021) et codirigé trois collectifs : Se faire éclaté·e. Expériences marginales et écritures de soi (avec Karianne Trudeau-Beaunoyer et Pierre-Luc Landry, Nota bene, 2021), Self-care (Hamac, 2021) et Savoir les marges. Écritures politiques en recherche-création (avec Marie-Claude Garneau, Remue-ménage, 2022). Membre du comité de rédaction de la revue Mœbius depuis 2019, il en a été le rédacteur en chef en 2021. Il est actuellement le directeur littéraire des éditions Triptyque.
(Photo : Janie Dominique)
Maude termine sa formation en mai 2017 à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM. À travers cette formation, elle reçoit la bourse de la meilleure audition d’entrée et est sélectionnée pour représenter l’UQAM lors du concours de la bourse Hnatyshyn. Depuis sa sortie, elle participe durant deux années consécutives, au festival ZH pour y jouer deux créations : Les sangs et Parce qu'il fallait l'entendre de sa bouche, à l’Espace Libre. On a également pu la voir sur scène dans plus d’une dizaine de productions dont la plus récente, Agamemnon in the ring qui sera présentée au Théâtre aux Écuries cet automne. À la télévision elle incarne, en 2018, le rôle de Victoria dans la série Le monstre sur les ondes de Radio-Canada. On a aussi pu la voir à l’œuvre dans plusieurs séries à succès comme Virage, District 31 et La face cachée du monde. Artiste polyvalente, Maude vient tout juste de terminer la réalisation de son premier court métrage et continue de diversifier sa pratique artistique à travers de nombreux projets créatifs!
(Crédit photo : Eva Maude)
Mona Déry-Jacquemin est une poète queer influencée par ses cultures et ses métiers. Œuvrant dans le domaine de la poésie et de l’événementiel depuis 2017, elle est très impliquée dans sa communauté comme citoyenne et comme artiste. Elle travaille à mettre de l’avant la relève littéraire et la vitalité artistique du quartier Saint-Sauveur et, plus largement, de la Ville de Québec.
(Photo : Llamaryon)
Denise Desautels est née à Montréal en 1945. Les thèmes de la mémoire, de la douleur et du deuil – intimes et universels – sont au cœur de son écriture, celle d’une auteure engagée dans le milieu littéraire québécois, mais aussi plus largement francophone, dont les livres sont marqués par sa conscience d’être une femme qui écrit et par sa passion pour les autres arts. Elle a publié plus de quarante recueils de poèmes, récits et livres d’artiste, qui lui ont valu de nombreuses distinctions dont le Prix de poésie du Gouverneur général du Canada en 1993 et, en 2005 et 2006, une bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2009 et 2010, elle a reçu, pour l’ensemble de son travail, le Prix Athanase-David, la plus haute distinction accordée en littérature par le gouvernement du Québec, et le Prix européen de Littérature Francophone Jean Arp. En 2018 et 2020, ont été édités en France deux petits livres, Noirs et L’heure violette, avec l’artiste Erika Povilonyté, à L’Atelier des noyers. Son ouvrage Disparaître – dont un extrait a été publié au Petit Flou en 2018 –, élaboré en complicité avec l’artiste Sylvie Cotton, est paru à l’automne chez deux éditeurs, L’herbe qui tremble et le Noroît. En mars dernier, elle est devenue la deuxième poète du Québec, après Gaston Miron – et la première québécoise donc –, à être publiée dans la collection Poésie / Gallimard, avec L’angle noir de la joie suivi de D’où surgit parfois un bras d’horizon. Denise Desautels est membre de l’Académie des lettres du Québec et de l’Ordre du Canada.
(Photo : Marc-André Foisy)
Anne-Marie Desmeules habite Lévis, où elle se consacre à un doctorat en études littéraires à l’Université Laval. Elle est l’autrice des livres de poèmes Envies (à paraître en octobre 2022), Nature morte au couteau, Le tendon et l’os (Prix du gouverneur général et Prix des Libraires) et Cette personne très laide qui s’endort dans mes bras. Elle mène, depuis 2013, différents projets de spectacles littéraires et musicaux.
(Photo : Justine Latour et Le Quartanier)
Nomade et humaniste dans l’âme, Jean Désy a terminé des études de médecine avant d’entreprendre un doctorat en littérature, suivi d’une maîtrise en philosophie. Depuis, il vogue entre le Sud et le Nord, entre l’écriture et l’enseignement, entre la pratique de la médecine et la littérature. Il a publié plusieurs romans, nouvelles, essais et récits, notamment L’esprit du Nord (XYZ, 2010), L’accoucheur en cuissardes (XYZ, 2015) et La route sacrée (XYZ, 2017).
(Photo : Jean Désy)
Né à Dinant en 1993, Aurélien Dony entre au Conservatoire royal de Bruxelles en 2015 pour y effectuer un cursus en Théâtre et arts de la parole. En parallèle de ses études, il écrit et publie plusieurs ouvrages (poésie, nouvelles, roman…). Il représente la Belgique francophone au festival international de poésie de Trois-Rivières en 2013, lors du Printemps poétique transfrontalier en 2018 et au Québec en mars 2020 lors d’un échange poétique entre Namur et Québec. En 2019, il fonde, avec le danseureuse Charly Simon, l’Absolu Théâtre. Il crée avec cette compagnie les spectacles A-vide (2020), J'aimerais mourir sous un orme (2021) et Ce qu'il reste d'hier (2022). En novembre 2021, il reçoit le prix du Public dans la catégorie littérature francophone lors de la première édition des Prix Fintro.
Depuis 2019, Aurélien assure des séminaires d'écriture au Conservatoire royal de Bruxelles et a intégré l'équipe pédagogique en tant qu'assistant en art dramatique en septembre 2022.
Son travail dramatique et poétique se tourne principalement vers l'intensité du dire, le labour des mots dans le silence du monde et le déséquilibre permanent du sujet, déséquilibre qui tisse le doute à la trame fondamentale de la recherche. C'est dans cet espace que sont invité.e.s ses différent.e.s collaborateur.trice.s avec lesquel.le.s il interroge notre époque.
(Photo : Aurélien Dony)
Né.e d'un père écrivain et d'une mère enseignante, Laura Doyle Péan raffole des mots depuis l’enfance. Ex-libraire, diplômé.e en communication et cinéma, étudiant.e en droit, poète et activiste, l’artiste haïtiano-québécois.e de 21 ans s’intéresse aux liens entre le langage et l’identité, et au rôle que joue l’art dans les transformations sociales.
Depuis 2015, Laura a participé à plusieurs productions en danse, théâtre, arts littéraires et arts multi. En 2019, Laura rejoint le collectif artistique féministe Les Allumeuses, où ille évolue aux côtés de quatre autres artistes de la relève. Les cinq membres du collectif cherchent à développer des pratiques de travail plus éthiques et non hiérarchiques dans le milieu culturel, ainsi qu’à faire avancer les luttes féministes intersectionnelles à travers leur art. Laura a publié son premier recueil, Coeur yoyo, chez Mémoire d'encrier en août 2020.
(Photo : Rusk Photo)
Marisol Drouin détient une Maîtrise en littérature de l'Université Laval et un diplôme en écriture de long métrage de L'inis. Elle a publié trois livres aux éditions La Peuplade.
(Photo : Laurence Grandbois Bernard)
Le nom des Violons du Roy s’inspire du célèbre orchestre à cordes de la cour des rois de France. Réunis en 1984 à l’instigation du chef Bernard Labadie, les quatorze musiciennes et musiciens de l’ensemble se consacrent au répertoire pour orchestre de chambre en favorisant une approche stylistique la plus juste possible pour chaque époque. Bien qu’ils jouent sur instruments modernes, leur fréquentation des répertoires baroque et classique est influencée par les mouvements contemporains de renouveaux dans l’interprétation de la musique du XVIIe et de la première moitié du XVIIIe siècle pour laquelle les musiciens utilisent des copies d’archets d’époque. Depuis plusieurs saisons maintenant, Les Violons du Roy explorent plus à fond le répertoire des XIXe et XXe siècles (disque Piazzolla en 2006; Bartok en 2008, etc.), tout en touchant à la création de nouvelles oeuvres, particulièrement depuis 2014.
Les Violons du Roy et La Chapelle de Québec constituent un organisme à but non lucratif dédié à la production et à la diffusion de concerts en saison et en tournée, à la production d’enregistrements ainsi qu’à la conduite d’actions culturelles citoyennes. L’ambition au coeur du projet artistique est d’atteindre des sommets en matière d’excellence artistique susceptibles d’offrir des moments de grâce et d’exception aux publics que seuls la réunion des plus grands talents et un travail rigoureux et authentique peuvent insuffler. C’est d’ailleurs la poursuite de cette excellence qui a mené les Violons du Roy à sillonner 19 pays dans le cadre de 52 tournées internationales en compagnie de chefs et de solistes de grande notoriété, ainsi qu’à produire 36 disques dont plusieurs ont été récompensés par des prix ou des mentions favorables dans les magazines spécialisés les plus prestigieux. Basés à Québec, Les Violons du Roy et La Chapelle de Québec forment une institution musicale de tout premier plan qui rayonne à travers le monde et qui s’implique, notamment en matière de démocratisation culturelle, dans sa communauté.
(Photo : Atwood Photographie)
Au cours de son Baccalauréat en théâtre, Keven a découvert un intérêt qui s’est transformé en passion pour la lumière. Cette découverte l’a poussé à s’engager dans une maîtrise en art de la scène et de l’écran à l’Université Laval. Son champ d'étude portait sur la projection vidéo comme source d’éclairage à la scène. Engagé dans l'exploration du Castelet électronique depuis 2008, ce projet lui a permis de représenter le Canada à La Quadriennale de Prague. À cette occasion, Keven a fait découvrir au public du festival le fonctionnement du Castelet électronique en plus du fruit de ses propres recherches en matière de lumière-vidéo. Il a depuis mis de l’avant cette façon originale d’éclairer la scène dans divers projets dont notamment Le voyage de Tchékhov à Sakhaline, Dreamland, Photosensibles, GLORIA, Dragonfly of Chicoutimi, Projet HLA et Ailleurs que maintenant.
Depuis 2020, en plus de collaborer en tant que concepteur sur divers projets, il approfondit ses recherches autour de la lumière-vidéo dans le cadre d’un doctorat. Keven a reçu le prix Jacques-Pelletier et le Prix de la critique (catégorie Scénographie) pour la conception lumière et vidéo de la pièce HYPO. Il a obtenu également des nominations pour les conceptions de Photosensibles, Dragonfly of Chicoutimi, Lou dans la Nuit, Les barbelés et Ailleurs que maintenant.
(Photo : Marie-Hélène Rainville)
Artiste multidisciplinaire, chanteuse, poète et improvisatrice, Flavie Dufour est amoureuse de tout ce qui permet l'expression du doux et du brut. Elle cumule plusieurs projets impliquant l’improvisation et le chant polyphonique dont l’Ensemble de musique improvisé de Québec (ÉMIQ), le trio de chant du monde Yule et le chœur de chant bruitiste Folie/Culture, dont elle est la chef de chœur. Son livre disque Clair de femme publié aux Éditions Planète Rebelle, a remporté en 2020 le Grand Prix Charles Cros.
(Photo : Flavie Dufour)
Née à Québec en 1994, Geneviève est poète, travailleuse autonome et productrice d’événements littéraires. En plus de faire partie de Spoken word Québec depuis 2019, elle a collaboré à l’organisation du festival Québec en toutes lettres et du Mois de la poésie. Elle est membre du collectif La danse des écrivain·es avec qui elle performe en tant que poète et interprète. Ses textes ont été publiés dans les revues Moebius, Saturne, Zeugme et Le Crachoir de Flaubert. Son premier roman-poésie queer pour ados paraît à l’automne 2022 aux éditions Bayard.
(Photo : Atwood Photographie)
En 2005, Jeff fondait Studio Element avec son collègue et ami Éric Denis. Motion designer de formation, il s’occupe aujourd’hui du développement des affaires. Biker depuis toujours, c’est aussi un ancien bassiste devenu drummer. Jeff aime voir évoluer les choses. Pour de vrai.
(Photo: Jean-François Dugal)
Originaire de l’Acadie au Nouveau-Brunswick, Jean-François est diplômé de L’École de danse de Québec en 2009. Dès sa sortie, il continue à se perfectionner en France et en Belgique puis développe une collaboration étroite avec la Cie Yvann Alaxandre à titre d’apprenti. Il est interprète pour les chorégraphes Lina Cruz, Harold Rhéaume, Daniel Bélanger, Karine Ledoyen, Lydia Wagerer, Emmanuel Jouthe, Jérôme Bel (Gala Jérôme Bel) et des événements spéciaux du Cirque du soleil (à Québec et en Andorre). Il prend part aux visites dansées dans les CHSLD de la Capitale avec Le papillon blanc. Jean-François chorégraphie également dont un solo intitulé Timmy, un duo Tori-Lori, ainsi qu'un solo Eva... Un solo pour Jean, présenté à Vancouver à l’évènement Dances for a Small Stage. Il collabore comme créateur dans divers projets autant en littérature (Isabelle Forest), en arts multi (Louis Robert-Bouchard), qu'en vidéo danse (Elias Djemil-Matassov) et en théâtre (Marie-Josée Bastien).
En mai 2016, il est finaliste aux Éloizes 2016 pour l'artiste de l'année en danse pour la
cocréation de St-Jean... Just a few words in French. Ayant à cœur le développement de la danse contemporaine, il cofonde la plateforme de recherche LE BLOC.DANSE, et est également codirecteur artistique de La petite scène et des Chantiers / constructions artistiques dans le cadre du Carrefour international de théâtre de Québec.
(Photo: Jean-François Duke)
Poète, romancière, dramaturge et essayiste, Louise Dupré a publié plus d’une vingtaine de titres, dont les recueils Plus haut que les flammes (2010) et La main hantée (2016) aux éditions du Noroît et aux Éditions Bruno Doucey, les romans L’album multicolore (2014) et Théo à jamais (2020) chez Héliotrope, ainsi que Nous ne sommes pas des fées, en collaboration avec Ouanessa Younsi (2022) chez Mémoire d’encrier. De livre en livre, elle approfondit le lien entre l’univers intérieur au féminin et le monde extérieur, ses écueils et ses promesses. Elle a obtenu de nombreux prix littéraires, dont deux fois le prix du Gouverneur général. Elle est membre de l’Académie des lettres du Québec.
(Photo : Geneviève Bergeron)
Bernard Émond, cinéaste et auteur, est né à Montréal en 1951. Après des études en anthropologie, il réalise plusieurs documentaires avant de passer à la fiction. Il a réalisé neuf longs métrages, dont La neuvaine (2005) et Pour vivre ici (2018). Il est aussi l'auteur d'un roman, 20h17 rue Darling, qu’il a adapté pour le cinéma, d’un recueil de nouvelles, Quatre histoires de famille, et de deux recueils d'essais : Il y a trop d'images et Camarade ferme ton poste. Il vit à Québec.
(Photo : Hélène Bouffard)
Professeur de théâtre à l’Université Laval, Robert Faguy œuvre depuis 40 ans dans le domaine de la création artistique multidisciplinaire. Détenteur d’un doctorat sur les diverses utilisations de la vidéo à la scène, il a coécrit avec Ludovic Fouquet le livre Face à l'image : exercices, explorations et expériences vidéoscéniques (2016). Directeur du LANTISS (Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène), ses projets de recherche-création visent le développement d’outils numériques adaptés à une dramaturgie dite plurielle de même qu’à son archivage. Depuis 2006, il collabore en tant que performeur avec le Bureau de l’APA.
(Photo : Robert Faguy)
Noémie (Noay) Fontaine est coorganisatrice des événements Poésie lunaire, artiste multidisciplinaire et intervenante communautaire. Par ses actions, elle souhaite tisser des liens sociaux entre les différent.e.s acteur.trice.s de sa communauté, animer les espaces publics et faire rayonner les initiatives et les artistes de St-Sauveur et de ses environs.
(Photo: Noémie Fontaine)
Véronique Fontaine dirige Fonfon depuis sa fondation en 2010. De nombreuses fois primés, les titres de sa maison d’édition se démarquent dans le paysage littéraire canadien. Spécialiste en création numérique, Véronique possède une expérience unique en déploiement de projets littéraires innovants tels que Fonfon interactif et l’Atelier de création Fonfon. Son dévouement pour l’industrie du livre au Québec est reconnu et ses implications sont multiples; elle est vice-présidente de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et présidente de son comité Innovation et technologie, membre de la corporation du Salon du livre de Montréal et collaboratrice sur différents projets universitaires.
(Photo : Amélie Fortin)
- Table ronde: De l'écriture à l'édition, une rencontre axée sur la confiance et la créativité
Natalie Fontalvo aurait voulu être pirate. Née au mauvais siècle pour la piraterie, elle est plutôt devenue artiste pluridisciplinaire. En 2022, elle a notamment dirigé la résidence du projet multidisciplinaire Le vieil homme et la mer (Maison de la littérature), a été cocréatrice et interprète de Titre(s) de travail (Théâtre Périscope) et fait partie des distributions de Les muses orphelines (La Bordée) et Le réveil des oiselles (Carrefour international de théâtre). Elle est également cofondatrice du Collectif Verdun (à qui on doit la pièce On sentait déjà la dynamite qui fera partie de la programmation 22-23 de Premier Acte). En arts littéraires, elle a notamment été autrice et codirectrice artistique pour la Résidence Québec-Namur (Maison de la littérature de Québec et Maison de la poésie de Namur, 2019-2021), en plus de participer à plusieurs spectacles littéraires et de faire partie des recueils Épidermes (Productions Somme Toute, février 2021) et Cosmogonie des corps (Éditions de l’écume, septembre 2021). Son premier clip littéraire, Insonnia, coréalisé avec Charlie Cameron-Verge, a fait partie de la programmation du FIL 2021.
(Photo: Atwood photographie)
Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2018, Carolanne Foucher est autrice, comédienne et codirectrice artistique du Jamais Lu Québec. Sa pièce Manipuler avec soin est jouée à la Licorne à l'automne 2021. Elle a publié Deux et demie aux éditions de Ta Mère en 2020, et a publié Submersible ainsi que Manipuler avec soin aux éditions de Ta Mère au printemps 2022. Comme comédienne, elle interprétera Élèna dans Haute Démolition, série réalisée par Christian Laurence et diffusée sur Séries Plus à l’hiver 2023. Au théâtre, elle est de Chapitres de la chute et de Fièvre, pièces pour lesquelles elle est nommée respectivement au Prix du Trident pour son interprétation de Ruth (et autres personnages), et au Prix de la critique pour son interprétation du personnage d'Elle. Prochainement, on pourra la voir dans la Paix des femmes, la prochaine création de Véronique Côté, à la Bordée.
(Photo : Montréal portrait)
Artiste de la danse, Amélie Gagnon œuvre en tant qu’interprète, chorégraphe et conseillère artistique. En 2014, elle co-fonde Le CRue, collectif de danse contemporaine spécialisé en créations in situ. Sa pratique artistique répond à une envie de créer des espaces de liberté, l‘art agissant ici comme un agent social liant et une source de mieux-être collectif. Elle questionne la place de l’autre dans la définition du soi, la relation au lieu, et la perméabilité entre l’état de performance et l’état quotidien. En tant qu’interprète, elle collabore avec plusieurs créateur.trice.s de Québec, dont Le Fils d’Adrien Danse, la compagnie WXWS, les chorégraphes Mario Veillette, Geneviève Duong, Etienne Lambert et l’organisme Le Papillon Blanc pour ses créations en CHSLD.
(Photo: Emmanuel Burriel)
Titulaire d’un baccalauréat en Théâtre et arts vivants à l’Université Laval et maintenant étudiante à la maîtrise en Arts de la scène et de l’écran, elle s’intéresse au phénomène de l’authenticité au théâtre, mais principalement dans le stand-up comique. Elle enseigne également le ballet classique et la danse-théâtre, avec son propre corpus, au studio Corps de ballet. En parallèle, elle collabore à des projets artistiques tels qu’Autour du rose enfer des animaux en tant qu’assistante à la création pour le collectif Dans ta tête (2020 à 2022) ainsi qu’en tant qu’assistante à la mise en scène pour le projet Ravel on the Beach de la compagnie Doute (2021) et pour les finissant.e.s de l’École nationale de l’humour (2022).
(Photo : Patrice Levesque)
Dominique Garand est professeur au département d’études littéraires de l’UQAM et codirecteur du Centre de recherche interuniversitaire en littérature et culture québécoises (CRILCQ). Il enseigne la rhétorique, les fictions de l’histoire, la littérature québécoise et le roman italien. Spécialiste du discours polémique et de l’agonistique littéraire, il a publié plusieurs ouvrages et articles sur le sujet, dont Portrait de l’agoniste : Gombrowicz (Liber, 2003) et Un Québec polémique : éthique de la discussion dans les débats publics (Hurtubise, 2014). Il est aussi l’auteur d’un essai sur la tradition littéraire québécoise, Accès d’origine ou pourquoi je lis encore Groulx, Basile, Ferron… (Hurtubise, 2004 ; prix Jean-Éthier-Blais). En 2015, il a fait paraître aux Éditions Leméac un premier roman, Florence, reprise, classé par la revue L’Inconvénient parmi les vingt meilleurs romans publiés entre 2000 à 2020.
(Photo : Nathalie Saint-Pierre)
Originaire de Buenos Aires en Argentine, Flavia Garcia vit, enseigne, écrit, traduit et chante au Québec où elle s’est établie il y a plus de trois décennies. Elle a publié Partir ou mourir un peu plus loin (Mémoire d’encrier, 2016), Anthologie de poésie argentine contemporaine (Triptyque, 2017) et Fouiller les décombres (Mémoire d’encrier, 2021) qui a été finaliste au Prix des libraires en 2022, ainsi que de nombreux poèmes de son cru ou traduits dans des collectifs et des revues (Estuaire, Exit, Hablar de poesía, Mitra, Apulée et Apostles Review). Elle a également à son actif l’album La gente de mi ciudad. Musique de la diversité soutenu par le Conseil des arts du Canada.
(Photo: Jean-Pierre Mercier)
Après des études de cinéma (UQAC) et d’histoire de l’art (UQAM), Karoline Georges amorce une démarche artistique multidisciplinaire où se côtoient la vidéo, l’art audio, la photographie, la littérature et la modélisation 3D. Elle est l’auteure de sept livres, dont Sous béton, finaliste au Prix des libraires du Québec 2012, qui est maintenant publié dans la prestigieuse collection Folio SF. Elle a reçu en 2012 le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec. Avec son dernier roman, De synthèse, elle a remporté plusieurs honneurs, dont le Prix littéraire du Gouverneur général en 2018.
(Photo : Yannick Forest)
Un pied dans l’analyse, l’autre dans la pratique, Michel Giguère a suivi un parcours atypique marqué par le souci de mieux faire connaître la bande dessinée. Homme-orchestre de la BD, il œuvre dans ce domaine depuis 1988: formateur, animateur, chroniqueur dans les médias, consultant pour les bibliothèques... Après avoir enseigné la bande dessinée pendant 30 ans, il se consacre depuis à l'accompagnement de bédéistes sur leur projet d'album. Depuis 2005, il conçoit et anime les Rendez-vous de la BD, diapo-conférences mensuelles destinées aux bédéphiles et présentées à la Maison de la littérature, à Québec. Il a codirigé le collectif «1792, à main levée». Avec Michel Rabagliati, il vient de publier «Paul, entretiens et commentaires». En avril 2020, le Festival Québec BD lui décerne le prix Albert-Chartier pour son apport au milieu de la bande dessinée québécoise.
(Photo: courtoisie)
Xavier Gould est un.e artiste multidisciplinaire non-binaire acadien.ne qui explore l’intersection des identités queers et rurales à travers la poésie, la performance, les films et le drag. Iel est connu.e pour son militantisme, son alter-égo humoristique Jass-Sainte Bourque et son personnage de drag Chiquita Mére. En 2021, Xavier reçoit le prix de Découverte de l’année aux Éloizes et gagne le prix de La vague avec son film MONA au Festival International du Cinéma Francophone en Acadie (FICFA). Présentement, iel habite à Tiohtià:ke (Montréal) où iel travaille sur son premier recueil de poésie et sa deuxième pièce de théâtre Déportes-moi : le disco Queer Acadie.
(Photo: courtoisie)
Véronique Grenier enseigne la philosophie au collégial. Elle est l’autrice du récit Hiroshimoi (2016) et des recueils de poésie Chenous (2017) et Carnet de parc (2019) aux Éditions de Ta mère et de Colle-moi (2020) à la Courte échelle. Elle a également collaboré à plusieurs revues et collectifs (Ce qu’un jeune mari devrait savoir, Clairvoyantes, Sous la ceinture : unis pour vaincre la culture du viol, etc.). Lauréate du Prix Jean-Claude Simard de la Société de philosophie du Québec (2017), du Grand prix du livre de la ville de Sherbrooke (2020) et du Prix des enseignants de français dans la catégorie « poésie » (2021), il lui arrive aussi de parler à la radio et de boire trop de café.
(Photo: Marie-Ève Rompré)
Graduée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2014, Vickie Grondin entame par la suite un baccalauréat en communication à l’Université du Québec à Montréal. En 2016, elle cofonde Flamant, un collectif de films de danse. Sa pratique s’ancre dans une démarche intime du corps en relation avec le territoire. La dimension textuelle de ses créations s’élargit jusqu’au livre avec Il fait bleu, son premier recueil de poésie et de photographie coécrit avec Alphiya Joncas (Éditions OMRI, 2021). Au printemps 2022 a eu lieu sa première exposition photographique et performative, Précession des Équinoxes, dans le cadre du festival en arts littéraires CANICHES. À l’automne 2022 est prévue la sortie du court métrage de danse SOVANN.
(Photo: courtoisie)
Andrée-Anne Guay est née en 1986 et habite le quartier Vieux-Rosemont, à Montréal. Son parcours académique vacille entre les arts et l’archivistique. Le fruit de son travail est une combinaison de ces deux passions. Les archives sont à la base de ses œuvres, sa source principale d’inspiration. Avec le collage, elle construit des liens nouveaux pour faire parler les fragments des images découpées.
Au cours des années, Andrée-Anne s’est fait connaître grâce à ses multiples expositions de collages digitaux dans les micro- brasseries et les cafés du Québec tel que le Vice & Versa, le café Maelstrom, le NYKS, le 507, etc. Elle a une volonté de faire découvrir le monde des arts au public en exposant dans ces lieux accessibles.
Suite à une formation chez Atelier Retailles, en 2019, Andrée-Anne développe un intérêt pour le papier fait main. Elle commence à en fabriquer et à amalgamer des papiers artisanaux faits à base de plantes à ses œuvres ce qui lui permet d’enrichir son langage plastique et d’aller chercher une liberté dans le geste ainsi que dans les messages de ses œuvres.
C’est grâce à une bourse de Première Ovation qu’elle développe une collection de collages originaux où se côtoient peinture, dessin, document d’archive et papier fait main. Ses collages originaux ont étés exposés dans plusieurs galeries d’art telles que la Galerie Berthelet, Les Trafiquants d’art, le 2112 et la Penticton Art Gallery.
(Photo: courtoisie)
Alice Guéricolas-Gagné s’initie au bidouillage littéraire en fabriquant des fanzines qui racontent des histoires fantasques sur le quartier Saint-Jean-Baptiste, à Québec. Elle tire de cette matière le roman Saint-Jambe, récipiendaire du prix Robert-Cliche 2018. L’artiste Mélina Kerhoas et elle mènent dans ce même quartier La montée des eaux (2020), un projet collectif d’utopie postapocalyptique qui s’incarne dans un parcours déambulatoire et dans une exposition dans les fenêtres des maisons. Dans le cadre de sa maîtrise en littérature (2021), elle a étudié un texte ayant circulé clandestinement dans la Tchécoslovaquie des années 1970. En travaillant à partir de différents médiums (mots, lieux, rencontres, histoire, matières), elle convie imaginaires et mémoires à foisonner en société. Son plus récent fanzine, Découler. Allers-retours en Minganie (2022), s’intéresse aux rapports entre la langue et le territoire ainsi qu’à l’histoire innue de cet endroit appelé Québec.
(Photo: Juliette Guéricolas-Gagné)
- Les postières
Formée chez Jacques Lecoq à Paris, Brigitte Haentjens, lauréate du prix Siminovitch (mise en scène) 2007, du Prix du Gouverneur général des arts de la scène 2017 et de l’Ordre des arts et des lettres du Québec en 2019, est une metteuse en scène réputée qui a d’abord été une des chefs de file de la création artistique franco-ontarienne avant de se faire connaître à Montréal. Brigitte Haentjens a fondé la compagnie Sibyllines en 1997 : un espace de liberté où elle signe des spectacles retentissants (La nuit juste avant les forêts, Hamlet-machine, La Cloche de verre, Tout comme elle, Blasté, Woyzeck, L’opéra de quat’sous, Le 20 novembre, Richard III, Parce que la nuit). Elle a travaillé dans de nombreuses institutions qui ont accueilli, produit ou coproduit son travail (Ô les beaux jours, Quartett, Mademoiselle Julie, Une femme à Berlin, Molly Bloom, etc.). Elle est coautrice de plusieurs pièces de théâtre et de trois récits poétiques. Elle a été directrice artistique du Théâtre Denise-Pelletier, codirectrice artistique du Carrefour international de Québec et présidente du Conseil québécois du théâtre. Elle vient de terminer un mandat de 10 ans à titre de directrice artistique du théâtre français du Centre national des Arts.
(Photo : Mathieu Rivard)
Érika est une artiste multidisciplinaire native de Québec, graduée de l’École de cirque de Québec en 2017. Sa pratique est ancrée dans les poésies du corps, de la voix, de la musique et de la parole. Elle navigue dans plusieurs différents milieux artistiques de la ville de Québec, notamment en cirque (Théâtre à Tempo, Machine de Cirque), en arts littéraires (Productions Rhizome, Slamcap), en musique et en théâtre (collectif Les Bambines, Chevalièr.e errante).
(Photo : Yohann Trepanier)
Louenas Hassani est né en Algérie, en Kabylie maritime. Il a quitté l’Algérie en 2001 pour poursuivre ses études en France, à Paris. En 2006, il immigre au Québec. Il enseigne actuellement dans une école francophone en Ontario. Il a déjà publié deux romans aux Éditions L’Interligne, La coureuse des vents (2016) et La république de l’abîme (2017).
(Photo: courtoisie)
Un pied ancré dans l’urbanité et l’autre solidement enraciné dans son Lotbinière natal, Jacques Hébert est un as du grand écart narratif. Féru d’anecdotes et de souvenirs, il aime garder vivante la mémoire des géants de la vie ordinaire qui nous ont précédé et magnifier les petites choses au gré de sa fantaisie afin de créer des moments tantôt touchants et tantôt comiques. Il saura à coup sûr vous charmer, vous divertir ou vous émouvoir.
(Photo: courtoisie)
María Carla Hermida Borroto est un jeune autrice de vingt ans, étudiante en médecine à l’Université de Montréal, née à Cuba et vivant au Québec depuis 2015.
(Photo: Maya)
Pianiste, accordéoniste et chanteuse, Claude Hurtubise est à la fois musicienne pigiste et autrice-compositrice-interprète. Ses chansons, inspirées d’un parcours de nomade et s’appuyant sur sa formation universitaire en jazz, fusionnent différents styles et nous transportent dans une aventure. Des scènes de Bogota, de Budapest ou de Mexico, du Modavie (restaurant dans le Vieux-Montréal) au Bistro chez Mathilde à Tadoussac, des CHSLD jusqu'au Marché des arts du spectacle d'Abidjan, des concerts-ateliers avec Jeunesses musicales Canada en passant par Gaspé, elle joue de la musique pour tout le monde.
(Photo : Marie-Perle Gaudet)
Rebecca voit le jour à Montréal. Dans la quête profonde d’un retour vers ses racines, elle renoue avec ses origines haïtiennes et intègre brillamment ces saveurs colorées à son univers créatif. Artiste polyvalente au talent raffiné, elle compte à son actif plusieurs projets signés en tant qu’auteure-compositrice-interprète et réalisatrice. Sur des textes matures et évocateurs, elle chante la profondeur de l’âme avec une poésie franche et un créneau unique; elle sait se raconter et nous raconter avec finesse et subtilité.
(Photo : Edydesign)
Née à Montréal de parents haïtiens, après un baccalauréat en Histoire, culture et société, Lorrie Jean-Louis réalise une maîtrise en littérature sur le corps noir et l’intersubjectivité. Elle obtient un diplôme en bibliothéconomie par la suite. Elle cumule diverses expériences professionnelles en médiation interculturelle, enseignement, animation, lecture, édition. Elle publie en juin 2020 son premier recueil, La femme cent couleurs. Elle a récemment joint l'équipe de Communication-Jeunesse et offre divers ateliers. Elle fait partie du comité éditorial de la revue Liberté et est présidente du conseil d’administration des Éditions du remue-ménage. Son livre est sur la liste préliminaire du Prix des libraires du Québec. Elle vient aussi de gagner le prix Primary colours/Couleurs primaires. Ses influences vont de Toni Morrison à Saramago en passant par Stefan Zweig.
(Photo: courtoisie)
Depuis sa fondation en 2003, Geneviève L. Blais dirige le Théâtre à corps perdus, animée d’un désir : évoquer ce dont on n’ose parler. La création in situ est l’un des pôles de sa démarche, questionnant le rituel théâtral, cherchant à déplacer le spectateur en lui proposant une expérience immersive. Les créations du Théâtre à corps perdus entremêlent réel et fiction, afin d’orchestrer un moment théâtral intime, envoûtant et troublant. L’architecture et l’espace en deviennent la toile de fond, porteurs de sens et chargés d’histoires. Au cours des dernières années, À corps perdus a présenté notamment Somnambules, déambulatoire onirique à travers une maison d’enfance à Côte-des-Neiges (2019), Démocratie chez les grenouilles, une fable animalière présentée à Conakry en Guinée (2019), Local / Unit B1717, thriller immersif présenté dans les Entrepôts Beaumont (2018), ainsi que Himmelweg - chemin du ciel, parcours dans le Ciné-théâtre le Château (2014), et Judith - l’adieu au corps présenté dans le stationnement souterrain du marché Jean-Talon (2011).
(Photo: Marie-France Coallier)
Sous les traits d'RV Métal, drag king électrisant de la grande cité de Montréal, se cache Geneviève Labelle, cofondatrice et codirectrice artistique de la compagnie de théâtre Pleurer Dans’ Douche, ainsi que du Café Reine Garçon. D'abord créatrice, elle s’intéresse au théâtre documentaire, à l'écriture de plateau et à la performance. Du haut de ses trente ans, elle a à son actif plus d'une dizaine de mises en scène. La pratique de cette artiste transdisciplinaire est empreinte d'un féminisme évident, ancrée dans les enjeux actuels.
(Photo : Al Nadeau-Farley)
Catherine Lafrance est journaliste et écrivaine. Au cours de sa carrière, carburant à l’actualité du jour, elle a travaillé pour le compte de plusieurs médias, mais surtout à Radio-Canada où elle a été successivement reporter spécialisée, cheffe de pupitre, cheffe d’antenne. Sa carrière a culminé lorsqu’elle a occupé le poste de directrice de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, où elle s’est intéressée de près à la question de la confiance du public envers les journalistes et l’information. Le roman est venu tout naturellement comme étant la voie sur laquelle s’engager pour s’exprimer sur diverses préoccupations sociales et laisser parler une créativité qu’elle ne pouvait plus taire. Après avoir publié trois romans et autant de nouvelles dans des collectifs, elle s’est spécialisée en polar, où, créant un personnage de journaliste qui mène l’enquête, elle a pu combiner deux passions et une certaine expertise.
(Photo: Catherine Lafrance)
- Table ronde - De l'écriture à l'édition, une rencontre axée sur la confiance et la créativité
Docteur en langues et lettres de l’UCLouvain (Belgique) et titulaire d’une bourse postdoctorale Banting (2022-2024), Corentin Lahouste est chercheur à l’Université Laval au sein de l’équipe « Littérature québécoise mobile », sous la supervision de René Audet. Sa thèse, soutenue en mars 2019, a donné lieu à l’ouvrage Écritures du déchainement : esthétique anarchique chez Marcel Moreau, Yannick Haenel et Philippe De Jonckheere (Classiques Garnier, 2021). Ses travaux, qui portent sur la littérature contemporaine de langue française, ont tout particulièrement trait aux liens entre littérature et politique de même qu’à la complexité et diversification médiatiques de l’acte poétique. D’octobre 2020 à septembre 2022, il a été associé au programme de recherches HANDLING (ERC), porté par la professeure Anne Reverseau, et est aussi un membre actif de l’équipe du projet Littératures modes d’emploi, réseau international de recherches appliquées, pionnier en matière d’étude des expositions de la littérature et du livre.
(Photo: Corentin Lahouste)
- Journée d'étude - Comment les œuvres d'arts littéraires rencontrent-elles leur public ?
Kevin Lambert détient un doctorat en littératures françaises de l'Université de Montréal. Sa thèse porte sur le fantasme en création littéraire (Rater mieux. Essai sur le fantasme en création). Ses romans Querelle de Roberval (2018) et Tu aimeras ce que tu as tué (2017) ont paru chez Héliotrope au Québec et au Nouvel Attila en France. Que notre joie demeure paraîtra à l'automne 2022.
(Photo : Les Marois)
Créateur tant multidisciplinaire qu’indiscipliné, Thomas Langlois se produit lors de spectacles liés à la poésie orale, à l’art multi et au théâtre, dont Carnaval Carnivore (avec Frédéric Dufour, 2019) et Autour du Rose enfer des animaux (collectif Dans Ta Tête, 2021). Il se produit également depuis bientôt douze ans sur la scène poétique québécoise. Il a publié deux plaquettes de textes à slamer, Faire mal, volume 1 (2015) et Faire mal, volume 1, chapitre 2 (2016), aux éditions Les croque-mots du Tremplin d’actualisation de la poésie (TAP). Quelques distinctions : champion Slam de poésie de la Capitale (2011, 2015 et 2017), champion Slam du Québec (2017-2018), vice-champion du monde à la Coupe mondiale de slam de Paris (2018) et cogagnant du concours international Slam-O-Vision de Melbourne (2020). Membre cofondateur des collectifs Dans Ta Tête (DTT) et P’lis d’langue, il est aussi cofondateur et codirecteur général et artistique de JokerJoker, organisme de diffusion nomade de spectacles multidisciplinaires. Enfin, il est titulaire d’un baccalauréat en théâtre puis d’une maîtrise en Littérature, arts de la scène et de l’écran à l’Université Laval, où il développait la théâtralisation du slam de poésie par la biomécanique meyerholdienne (slam-théâtre), alors soutenu financièrement par une bourse du Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH). Il poursuit actuellement des études doctorales, pour lesquelles il a été soutenu par une bourse de doctorat en recherche du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC).
(Photo: Pierre Barrellon)
Auteur, metteur en scène, acteur et pédagogue, Christian Lapointe est l’une des têtes chercheuses du théâtre de création au Québec. Artiste basé à Québec, il a fondé le Théâtre Péril en 2000 et, depuis 2013, il est directeur artistique de Carte Blanche, compagnie théâtrale fondée en 1979. Depuis plus de quinze ans, comme metteur en scène, Christian Lapointe convie le public à des expériences atypiques. Il a été récompensé à plusieurs reprises : prix Siminovitch (2007 : protégé de la lauréate et metteuse en scène Brigitte Haentjens; 2016 : finaliste); prix John-Hirsch décerné par le Conseil des arts du Canada à des metteur.euse.s en scène « ayant fait preuve d’un grand potentiel allié à une captivante vision artistique ». L’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) a décerné plusieurs prix à ses créations (Oxygène en 2014, Tout Artaud?! en 2015, Dans la République du bonheur, Sauvageau Sauvageau en 2016). Il est professeur à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal, et propose une pédagogie s’éloignant de la tradition de théâtre psychologique.
(Photo : Nadia Ross)
Diplômée de l’École de danse de Québec en 1997 et du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2001, Valérie Laroche a joué dans plusieurs productions théâtrales au Québec. En 2003, on a pu la voir au Théâtre Périscope dans Comme une bouchée de petits cailloux, pièce pour laquelle elle obtient une nomination au Gala des Masques pour le prix Révélation de l’année. En 2006, elle interprète le rôle de Lise dans En pièces détachées, présenté au Théâtre de La Bordée, rôle pour lequel elle a été en nomination pour le prix Janine-Angers lors des Prix d’excellence des arts et de la culture de Québec. En 2007, la production Lucy, une création des Nuages en pantalon, lui vaut une nomination pour le prix Paul-Hébert. Elle est membre fondatrice des Nuages en pantalon, compagnie de création implantée à Québec depuis 2001, où la danse et le théâtre se marient. Elle participe à plusieurs projets où l’on fait appel à son talent de chanteuse, entres autres pour La bonne âme du Setchouan présenté au Théâtre du Trident, dans Un simple soldat présenté au Théâtre de la Bordée et auThéâtre Denise-Pelletier, Les misérables présenté au Capitole de Québec, L’opéra de quat’sous présenté au Théâtre du Trident, Cabaret Gainsbourg présenté au Périscope et Les 4 filles du docteur March présenté au Théâtre de la Bordée. Elle a été de la distribution du Bourgeois gentilhomme présenté au Théâtre du Trident au printemps 2014 dans le rôle de Nicole et a pris part à La famille se crée en copulant du Théâtre des Fonds de Tiroirs.
(Photo : Nicola Frank Vachon)
Samuel Larochelle (il, lui) a comme objectif d’expérimenter tout le spectre de l'écriture. Il a publié deux récits poétiques narratifs (J’ai échappé mon coeur dans ta bouche, Combattre la nuit une étoile à la fois), cinq romans (À cause des garçons, Parce que tout me ramène à toi, trilogie Lilie), un album illustré (Le plus petit sauveur du monde) et trois œuvres biographiques (Bruno Pelletier, François Gendron, Peter MacLeod), en plus de son travail de journaliste. Fondateur du cabaret Accents Queers, il est également animateur du balado littéraire Comme un livre ouvert, chroniqueur à ICI Radio-Canada Première et il développe plusieurs projets pour l’écran.
(Photo : Sandra Larochelle)
- Accents queers - cabaret littéraire LGBTQ+
- Table ronde - Libérer et transformer : la littérature en action
Diplômé en théâtre, profil dramaturgie et mise en scène, Michael s'intéresse à l'art de la scène sous toutes ses formes. Il pratique l'improvisation depuis 12 ans, une expérience qui lui a permis de parcourir le Québec et de cofonder une ligue estivale (La Miche) dans la ville de Québec. Sa spontanéité lui ouvre la voie à l’animation déambulatoire. Il réalise plusieurs animations pour Logico, les Promenades Fantômes, l’Aquarium du Québec, Échappe-Toi, Diffusion FAR et, maintenant, il est coactionnaire de la compagnie d'animation déambulatoire Bazar Production. En théâtre, Michael est membre et cofondateur du collectif Dans Ta Tête. La création du Collectif dans ta tête lui a permis d’approfondir ses connaissances sur les espaces interactifs et immersifs. Il a pu développer ses habiletés en immersion et en interaction en créant des jeux d’évasion pour Échappe-toi. Il a participé à plusieurs conceptions d'éclairage et à la écriture de la pièce Pluton va en appel. Cette pièce jeunesse, qui allie théâtre et mathématiques, a été jouée dans plusieurs écoles secondaires du Québec et même en France. Depuis 5 ans, il pratique le stand-up sur les différentes scènes du Québec. Il a également contribué à la création des soirées Langue-à-Langue, qui combinent savamment humour et slam.
(Photo : Émilie Lapointe)
Née en 1985 à Shawinigan, Justine Latour arrive à Montréal en 2007 après des études en arts visuels qu’elle mène à Québec et à Lille, en France. Depuis, elle photographie des personnalités du milieu de la littérature, de la danse, du cinéma, tout en continuant à vouloir saisir l’essence de parfaits.e.s inconnus.e.s, tantôt marginalisés.e.s, tantôt invisibilisé.e.s. Sincèrement fascinée par les gens, elle dessine un à un, dans des noirs et blancs intimistes et des lumières douces, celles et ceux qu'elle souhaite immortaliser. Pour elle, la photographie est un antidote à l’oubli et à la mort.
(Photo : Justine Latour)
Éric LeBlanc est auteur et artiste multidisciplinaire. Son écriture s’intéresse surtout aux relations entre le queer, le polyamour et la culture pop. En 2021, il a publié dans les collectifs Self-care (Hamac) et Le besoin fou de l’autre (Atelier 10), en plus de présenter un extrait de sa pièce Compersion ou Cyrano de Limoilou au Jamais Lu. Son premier recueil de fictions, Le bleu des garçons, est sorti chez Hamac (2020). Deux fois finaliste au Prix de la création Radio-Canada (2016 et 2020), on a aussi pu le voir sur les scènes de plusieurs festivals littéraires. Avec son duo d’artistes Atwood, il a copiloté le projet photo multidisciplinaire Foule lors de sa résidence en arts visuels au théâtre La Bordée (2020-2021).
(Photo: Hélène Bouffard)
Née à Montréal en 1985, Juliana Léveillé-Trudel pratique diverses formes d’écriture : le roman (Nirliit, La Peuplade, 2015), la littérature jeunesse (Comment attraper un ours qui aime lire et Voyage de Nuit à la bibli, Crackboom, 2018 et 2022, coécrits avec Andrew Katz) et le théâtre (Nous ne sommes pas une ville, Théâtre Pàp et À tour de rôle, à venir en 2023). Son œuvre a été traduite en anglais, en espagnol, en islandais, en danois et en basque. Elle a présenté sur scène plusieurs de ses créations théâtrales et littéraires et fondé les Productions de brousse. Son deuxième roman, On a tout l'automne, paraîtra chez la Peuplade en octobre 2022.
(Photo : Alain Léveillé)
Née à Québec, Andrée Levesque Sioui est poète, autrice et mélodiste. Interprète principale de l’album Yahndawa’, elle travaille actuellement à son projet d’album. Membre de la maison longue Akiawenrahk, elle enseigne la langue wendat auprès des adultes et des jeunes de sa communauté depuis 2010. Chant(s) est son premier recueil de poésie.
(Photo: courtoisie)
Hada López est une autrice québécoise d’origine salvadorienne. Architecte de formation, elle se consacre depuis 2007 à la création littéraire en français. En 2011 et en 2018, elle participe au choix du meilleur ouvrage en langue française dans la catégorie jeunesse - texte pour les Prix littéraires du Gouverneur général du Canada. Depuis 2013, elle collabore aussi avec le Conseil des arts et des lettres du Québec comme membre pour les jurys de pairs. En 2017, elle est finaliste au prix Charles-Biddle qui souligne l’apport exceptionnel d’une personne ayant immigré au Québec et dont l’engagement social ou professionnel contribue au développement culturel et artistique du Québec. En 2018, elle est aussi finaliste pour le Prix du rayonnement international du Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches. La carrière littéraire de Hada López est ponctuée de projets et de rencontres qui alimentent son intérêt pour la médiation interculturelle.
(Photo: Vincent Champoux)
D’origine libanaise, Nadine Ltaif a fait des études en littérature et en cinéma. Poète, traductrice, elle a publié plusieurs recueils de poésie aux éditions du Noroît. Son dernier recueil Rien de mon errance est paru en 2019. Elle a participé à des revues littéraires canadiennes et européennes. Elle est cofondatrice et coéditrice de la revue numérique multilingue Mïtra. Elle collabore à la production de films d’auteur.trice.s avec la compagnie Nadja Productions. Elle est membre du Comité femmes du Centre québécois du P.E.N. international.
(Photo: Hejer Charf)
Katia Makdissi-Warren a étudié la composition au Québec et à Hambourg, puis les musiques arabe et syriaque à Beyrouth, auprès de Ennio Morricone, Franco Donatoni, Manfred Stahnke, P Louis Hage et Michel Longtin. Compositrice innovatrice, elle s’est fait remarquer sur la scène nationale et internationale par son style unique où se rencontrent musiques du Moyen-Orient, de l’Occident et autochtones. Elle fondait d’ailleurs en 2006 l’ensemble Oktoécho, spécialisé dans le métissage, pour lequel elle compose régulièrement en plus d’assumer la direction artistique. Son esthétique de fusion l’amène à travailler régulièrement – à la fois comme compositrice, directrice d’ensemble et interprète — avec les communautés autochtones, arabes et juives. Tout en étant très impliquée auprès de communautés culturelles variées, Katia Makdissi-Warren est très active dans le milieu de la musique contemporaine de concert, ayant reçu des commandes d’ensembles tels que l’Orchestre symphonique de Vancouver, l’Orchestre national oriental de Beyrouth, I Musici de Montréal, l’Orchestre de chambre McGill ou l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+). Ses œuvres sont d’ailleurs régulièrement jouées par différent.e.s interprètes et ensembles de musique de chambre au-delà des frontières canadiennes, en France, en Allemagne, au Liban, au Maroc, en Argentine et en Espagne. Elle a signé de nombreuses trames sonores pour théâtre, danse, cinéma, télévision, ou expositions au Canada, en France, à Singapour, au Japon ou aux Émirats arabes unis — dont celle de l’exposition permanente de Burl-Khalifa de Dubaï, plus haute tour du monde.
(Photo : Jérôme Bertrand)
Bianca est avocate de profession. Elle s'entoure des livres, de théâtre et de poèmes dans ses temps libres. Sa poésie est teintée de son rapport aux autres, au vent, au temps et à son pays natal, Haïti.
(Photo : Ana Lucía Lobos)
Autodidacte, Christian a toujours été, depuis qu'il est très jeune, dans les coulisses des spectacles et des événements. Il a travaillé plusieurs années dans le domaine de l'événementiel pour de grosses productions. Il se spécialise dans la vidéo où il interagit avec les projecteurs vidéos, les caméras et intègre les technologies qui s'y rattachent. Il occupe aussi le poste de directeur technique sur plusieurs évènements. Aujourd'hui, il travail comme technicien en travaux d'enseignement et de recherche à l’Université Laval pour la faculté des lettres et des sciences humaines au département de littérature, théâtre et cinéma.
(Photo: courtoisie)
Carmen Mata est professeure à l'Université autonome de Madrid. Ses recherches portent sur la littérature et la civilisation françaises et francophones (et particulièrement sur la culture et la littérature québécoises) et sur la civilisation espagnole. Elle a déjà reçu Louise Dupré dans ses cours.
(Photo: Nina Prodanova)
Catherine Mavrikakis a publié de nombreux romans, dont La ballade d’Ali Baba, Les derniers jours de Smokey Nelson, Le ciel de Bay City, Oscar De Profundis et L’annexe. Elle est l’autrice d’un oratorio, Omaha Beach, et d’un récit sur sa mère, L’absente de tous bouquets. Sa plus récente fiction parue s’intitule Impromptu. Elle écrit aussi des essais, parmi lesquels Diamanda Galás. Guerrière et gorgone et L’éternité en accéléré. Son œuvre, traduite en plusieurs langues, a été maintes fois récompensée (notamment par le Prix des collégiens, le Prix des libraires et le Grand Prix du livre de Montréal).
(Photo : Julie Marois)
Rosemary met des mots sur des images, elle les colore avec sa musique et les exprime avec sa folie. Elle a une recette bien à elle : deux tasses de folk, une tasse de pop et une cuillère à soupe de jazz, le tout mélangé à des sujets audacieux empreints d’humour. Elle aime bien comparer ses chansons à des gâteaux surprises : on ne sait pas à quoi s’attendre, même si on connaît la recette! C’est dans une ambiance festive qu’armée de sa guitare acoustique, elle décoiffe les gens à coups d’envolées vocales et de rythmiques effrénées.
(Photo : Sandra Sunshine Photographie)
Diplômé des Beaux-arts de l’Université de Salamanque (Espagne) en 2013 et du Conservatoire d’art dramatique de Québec, option scénographie en 2016, David exerce maintenant en tant que scénographe et photographe. Lors des dernières saisons, son travail s’est fait remarqué à Premier Acte dans les spectacles Nikki ne mourra pas (Collectif des Sœurs Amar), .ES (Collectif Les Reines) et La Nuit du 4 au 5 (Théâtre de l’Impie) ainsi que dans les projets multidisciplinaires Autour du Rose anfer des Animaux (Collectif Dans Ta Tête), présenté lors du Mois Multi 2021, et L.Y.C.R.A (Théâtre de l’Impie), présenté au Mois Multi 2020. Côté photographie, David se spécialise en photographie de spectacle, il collabore avec plusieurs compagnies de théâtre, danse et cirque depuis plusieurs années (Les Violons du Roy, Premier Acte, Théâtre du Gros Mécano, Théâtre de l’Impie, Vénus à Vélo, BAM Bouillon d’Art Multi...).
(Photo: David Mendoza Hélaine)
Michaela Meßner vit à Munich, elle traduit depuis trente ans des ouvrages de fiction et de non-fiction du français, de l'anglais et de l'espagnol, auteurs contemporains et classiques. En 1992, elle a reçu le prix Raymond Aron pour son projet de traduction : Gilles Lipovetsky : L’ère du vide. Essais sur l’individualisme contemporain, et en 2017 la bourse de travail de l'État de Bavière pour la traduction de Désorientale de Négar Djavadi.
Michaela Meßner est en résidence à la Maison de la littérature du 15 septembre au 15 novembre, dans le cadre du programme d’échanges d’écrivain.e.s et de bédéistes entre le Québec et la Bavière – CALQ.
(Photo: Michaela Meßner)
- Table ronde - Autofiction et traduction: quels impacts sur les oeuvres et leurs créateur.trice.s?
Au croisement entre le théâtre, la performance et les arts médiatiques, la pratique d’Émilie Monnet privilégie les processus de création collaboratifs, et ses œuvres sont le plus souvent présentées sous forme de théâtre interdisciplinaire ou d'installations immersives. À l'automne 2018, elle débute une résidence d'artiste au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui (CTD'A) avec Okinum, un solo qu'elle a écrit, mis en scène et interprété. Publié aux éditions Les Herbes rouges, Okinum a été finaliste aux Prix du Gouverneur général en 2021, puis présenté en tournée à l’échelle nationale et internationale dans ses versions francophone et anglophone. En décembre 2019, elle met en scène Kiciweok : lexique de 13 mots autochtones qui donnent un sens, un spectacle festif autour des mots en langues autochtones, mettant de l'avant la parole de plusieurs artistes autochtones (en coproduction avec le Jamais Lu et le CTD'A).
Puis au printemps 2022, elle présente Marguerite : la pierre, le dernier volet de son projet triade autour de la figure de Marguerite Duplessis. Présenté sous forme de parcours sonore et de conversations performatives, Marguerite : la pierre est accompagné du spectacle théâtral Marguerite : le feu (Espace GO et Le Diamant), ainsi que de la série balado Marguerite : la traversée. Comme interprète, on a pu récemment voir Émilie dans Les Filles du Saint-Laurent (Théâtre de la Colline) ainsi que dans Mythe de Mykalle Bielinski (Espace GO). This Time Will Be Different, cocréée avec la chorégraphe Lara Kramer, était présentée au FTA puis reprise à Édimbourg en 2019. Artiste en résidence au théâtre Espace GO jusqu'en 2024, elle complète sa résidence d’artiste autochtone à l’École nationale de théâtre du Canada en 2022. Depuis 2016, elle présente Indigenous Contemporary Scene / Scène contemporaine autochtone, une plateforme nomade pour la diffusion des arts vivants autochtones. Cinq éditions ont été créées jusqu'à ce jour et la dernière édition a été présentée à l'été 2019 en partenariat avec le Edinburgh International Festival, le Edinburgh International Book Festival et le Edinburgh Festival Fringe. Émilie est née d’une mère anishnaabe (algonquine) et d’un père français, et a grandi entre l'Outaouais et la Bretagne. Elle vit actuellement à Tiohtià:ke/Mooniyaang/Montréal.
(Photo : Christian Blais)
- Table ronde - Libérer et transformer : la littérature en action
Sonia Montminy est une artiste impliquée dans le milieu de la danse depuis près de vingt ans. Après sa formation professionnelle à l’École de danse de Québec en 2001, elle évolue via des projets en danse, théâtre et cirque où elle poursuit l’exploration et le raffinement de la présence scénique par la diversité des processus auxquels elle prend part comme interprète. En 2014, elle crée la compagnie Arielle et Sonia avec sa collègue Arielle Warnke St-Pierre, avec qui elle compte huit productions. Sonia s’accomplit également à travers le travail de répétitrice où elle intervient avec tout son cœur afin de supporter chacune des démarches artistiques qu’elle accompagne. Elle se passionne également pour la danse verticale et le sway pole et fait partie de l’équipe d’artistes de Poliquin-Simms². Depuis quelques années, elle occupe également le poste d’assistante et de régisseuse générale auprès de plusieurs productions en cirque notamment avec la compagnie FLIP fabrique, l’École de cirque de Québec et la compagnie Théâtre à Tempo. Toutes les compétences acquises à travers ces différents rôles font d’elle une artiste polyvalente possédant des qualités prisées lors de créations et productions artistiques.
(Photo: courtoisie)
Narcisse a débuté sa téméraire aventure électro-pop à Québec au printemps 2019 avec le lancement d’un premier EP éponyme. C’est bercé par un lot de péripéties qu’iel a su se démarquer tout récemment en remportant la deuxième place de la 24e édition des Francouvertes. Grandement influencé.e par des projets musicaux français (tels que Flavien Berger ou Vendredi sur Mer), iel habite la scène avec sensualité et théâtralité. Dans une explosion de rythmes frénétiques, colorés et dansants, Narcisse entraîne son public dans une transe collective. C’est un projet qui allie sur les planches une variété d’artistes qui œuvrent dans la musique, la performance, la danse et les arts visuels. Dans ses textes, Narcisse réinterprète certaines tragédies grecques avec une sensibilité queer. À travers son spectacle, iel déstabilise les étiquettes et les codes sociaux avec audace et authenticité. Narcisse vous invite à une messe nouveau genre qui célèbre l’amour de soi, la compréhension et la diversité.
(Photo : Louis Fernandez)
- Championnat d'arts littéraires mixtes
Née en France en 1990, Emné Nasereddine a grandi au Liban, où elle a étudié la littérature française à l’Université Saint-Joseph à Beyrouth. Sa poésie s’inspire de son expérience de l’immigration, des frontières et du deuil, de la vie des femmes libanaises, et des traditions et rites qu’elle a découverts au Sud-Liban. La danse du figuier, lauréat du prix Émile-Nelligan 2021, est son premier livre. Elle vit à Montréal.
(Photo : Hedi Bali)
- Table ronde - Rencontres et métissages littéraires: ouverture vers tous les possibles
Journaliste, essayiste et conférencière, Pascale a commencé sa carrière en couvrant le milieu de la danse au Québec. Elle a exercé le métier de critique de danse pour le journal Voir au cours des années 1993-2000. Après avoir dirigé la section danse, musique et livres du journal Voir, elle a collaboré à de nombreuses émissions radio (Indicatif présent, C’est bien meilleur le matin, Ouvert le samedi, Plus on est de fous plus on lit) et télé (La ruée vers l’art, Bazzo.tv). Pascale publie dans La Presse+, la Gazette des femmes, et intervient régulièrement dans les débats féministes. Elle a signé les essais Interdit aux femmes (en collaboration avec Nathalie Collard), Pour en finir avec la modestie féminine et Les femmes en politique changent-elles le monde? (tous trois aux éditions du Boréal) ainsi que Femmes et pouvoir : les changements nécessaires – Plaidoyer pour la parité (éditions Leméac, traduit en anglais aux éditions Linda Leith). En 2020, Pascale publie un premier récit autobiographique, La menthe et le cumin (Leméac) et un second paraîtra en septembre 2022 : La classe de danse (Leméac). Lauréate 2007 du prix Femme de Mérite, catégorie Communications, du YWCA et du Prix du Gouverneur général 2016 en commémoration de l’affaire « personne », elle est aussi diplômée d’honneur 2012 de l’Université de Montréal, où elle a obtenu un baccalauréat en Études françaises. Elle détient en plus une maîtrise en Langue et littératures françaises de l’Université McGill. Pascale Navarro est régulièrement invitée comme conférencière et formatrice sur les questions de parité et de condition féminine. Elle collabore avec le Groupe Femmes, Politique et Démocratie.
(Photo : Martine Doucet)
- Table ronde - Libérer et transformer : la littérature en action
Romancier, auteur de J'irai danser sur la tombe de Senghor (L'Interligne, 2014), Sans capote ni kalachnikov (Mémoire d'encrier, 2017) et Dans le ventre du Congo (Seuil / Mémoire d'encrier, 2021), Blaise Ndala est également juriste. Il vit à Ottawa.
(Photo : Pascale Castonguay)
Vincent est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2015, section jeu. Nous avons pu le voir à titre de comédien dans plus d’une quinzaine de pièces professionnelles au courant des dernières années, notamment auprès du théâtre Kata, du théâtre Niveau Parking et du théâtre Parabole. Il a tenu par ailleurs le premier rôle dans le spectacle HLA présenté au théâtre Périscope de Québec pour lequel il a été en nomination aux Prix du théâtre 2020. En complément à sa carrière de comédien, il a entrepris la mise sur pied de la compagnie de théâtre qu’il codirige avec l’autrice Elizabeth Baril-Lessard. Il est également de la distribution de la websérie Cœur-d’or. À titre d’auteur, Vincent a écrit la série de balados Haut du Lac, est présentement accompagné par l’autrice Erika Soucy pour l’écriture de son prochain texte et a reçu de nombreux appuis dans l’écriture de ces textes dramaturgique.
(Photo : Atwood)
Né en Belgique en 1960 d’un père écrivain, Pierre Coran, et d’une mère comédienne, Carl Norac a publié une douzaine de livres de poésie aux Éditions de la différence, de l'Escampette et d'Actes Sud. Il est également auteur de nombreux poèmes et de récits pour enfants, traduits à ce jour dans le monde en 48 langues. Il a aussi écrit directement en anglais quelques livres pour les éditions Macmillan à Londres. Gagnant du Grand prix de la Société des gens de lettres à Paris en 2009, ses textes poétiques sur la musique ont été créés au Châtelet, à La Monnaie, à l’Opéra Comique ainsi qu'à la Philharmonie de Paris. Il a été l’écrivain officiel de Mons 2015, capitale culturelle de l’Europe. Depuis 2017, l’école française de Neuville-aux-Bois dans le Loiret porte son nom. En 2020 et 2021, il a été le Poète national/Dichter des Vaderlands de son pays d'origine, la Belgique. Après 20 ans dans le Loiret en France, il vit depuis 2019 à Ostende dans l’amitié des vagues. En février 2022, paraît chez Pastel, pour la jeunesse, Petits poèmes pour y aller illustré par Anne Herbauts.
(Crédit photo : Bernard Demoulin)
Née à Montréal, Heather O’Neill est diplômée de l’Université McGill. Elle a remporté deux fois le prix Paragraphe Hugh MacLennan et s’est vu remettre le Writers’ Trust Fellowship. Son premier roman, La ballade de Baby, lui a valu l’estime des lecteur.trice.s et de la critique. L’écrivaine, à « la griffe reconnaissable entre toutes » (Montreal Gazette), habite toujours la métropole, une ville dont elle s’inspire. Hôtel Lonely Hearts, La vie rêvée des grille-pain et Mademoiselle Samedi soir ont tous été traduits et publiés chez Alto. L'autrice publiera à l'automne Perdre la tête (traduction de When We Lost Our Heads), un roman puissant qui explore les questions de genre et de pouvoir, de sexe et de désir, et la force terrible de l'amitié.
(Photo : J. Artacho)
Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l’inconstance humaine, Auður Ava Ólafsdóttir poursuit, depuis Rosa candida, une œuvre d’une grande finesse, qui lui a valu notamment le Nordic Council Literature Prize, la plus haute distinction décernée à un.e écrivain.e des cinq pays nordiques. Encensée par la presse, elle est aussi la lauréate de l’Íslensku bókmenntaverðlaunin, le plus prestigieux prix littéraire islandais, pour Ör, et du prix Médicis étranger pour Miss Islande.
(Photo : Saga Sig)
- Table ronde - Autofiction et traduction: quels impacts sur les oeuvres et leurs créateur.trice.s?
Depuis ses débuts, Kattialine Painchaud a eu la chance d’apprivoiser la scène régionale, nationale et internationale, de toucher par ses interprétations musicales plusieurs convives lors de congrès, et d’événements spéciaux, et de participer à des projets d’envergure. En côtoyant, en enregistrant et en jouant avec des artistes de tous horizons, ses oreilles et ses doigts se sont formés à de nouveaux styles musicaux comme le jazz, le rock, la chanson française, la musique tzigane, etc. Que ce soit avec des collaborateur.trice.s chevronné.e.s ou avec des membres de sa famille, Kattialine est très active comme pigiste. Elle est recherchée pour sa polyvalence, son professionnalisme qui lui permet de s’adapter à tout type d’événement, son goût et son sens du spectacle, sa bonne humeur, son implication et son répertoire sans égal qui ravira à coup sûr les goûts musicaux les plus divers.
(Photo : marcographie)
Camille Paré-Poirier est comédienne, performeuse et autrice. Depuis sa sortie de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en 2016, ses créations s’inspirent de l’approche documentaire, à la recherche de la part de fiction en chacun.e de nous.
Au théâtre, on a pu la voir jouer dans Double check, au Montréal, arts interculturels, et dans Ma(G)ma, à l’Espace Libre. À l’écran, elle a joué dans Gold d’Éric Morin, ainsi que dans 5e rang, Discussion avec mes parents et Une autre histoire.
Depuis 2017, elle s’implique au sein du mouvement Maipoils et puise sa bonne humeur dans les collectifs de femmes et la sororité. En 2021, ses projets la font voyager entre Montréal, Ottawa et Gatineau. Elle présente, dans le cadre du Little Fun Palace, une performance poétique sur les liens entre aîné.e.s et artistes. En partenariat avec Transistor Média, elle coproduit un spectacle audio abordant les thèmes de la démence et de l’âgisme, Pauline, qui sera disponible en baladodiffusion dès décembre 2021.
Ses poèmes ont trouvé maison dans différentes revues littéraires, chez Yonity Collectif, la Revue Saturne et jesuisféministe.com. À l’automne 2021, elle publiera son premier recueil de poésie, Dis merci, aux éditions de Ta Mère, un récit autobiographique sur la maladie et la puberté.
(Photo : Eva-Maude TC)
Ayant grandi dans une famille où la musique occupe une place importante, Laurent Patenaude a fait partie des Petits Chanteurs du Mont-Royal avant d’entrer au Conservatoire de musique du Québec à Montréal. Il en ressortira avec des diplômes en alto, en musique de chambre et en histoire de la musique. Tout au long de ses études, il multiplie les expériences musicales diverses au sein d’orchestres et d’ensembles professionnels, au sein d’ensembles vocaux, à titre d’enseignant et de chef de chœur. En 1997, quelques mois après la fin de ses études musicales, il est engagé par les Violons du Roy, avec lesquels il avait joué comme musicien surnuméraire, à titre directeur du personnel artistique. Il prend part, depuis, au développement local, national et international de cet orchestre de chambre, ainsi que du chœur qui lui est attaché, La Chapelle de Québec. Toujours à l’emploi des Violons du Roy, Laurent Patenaude a vu ses responsabilités augmenter au fil des ans. En avril 2019, il est nommé codirecteur général et responsable de l’administration artistique. Parallèlement à son travail avec les Violons du Roy et La Chapelle de Québec, Laurent Patenaude s’engage dans la vie communautaire et culturelle de Québec. De 2009 à 2019, il anime des émissions consacrées à la musique classique sur les ondes de CKRL 89,1, radio communautaire de Québec. Il a été directeur général de l’International des musiques sacrées de Québec pour l’édition 2014. En 2017-2018, il a été responsable du volet classique de la programmation du Palais Montcalm.
(Photo : courtoisie)
Emilie Pedneault est une autrice et artiste nord-côtière dont la démarche s’articule autour de la déterritorialisation et du patrimoine immatériel. Sa pratique se concentre principalement sur le zine, petit objet sensible dans lequel elle allie illustration et poésie. Elle participe également à divers projets littéraires, revues et festivals. En 2020, elle publie un premier recueil de poésie, Éventer le bois, aux éditions de la Maison en feu et pour lequel elle reçoit les prix Poésie et Découverte au SLSJ.
(Photo : Nicolas Bouchard)
Après avoir terminé des études universitaires en anthropologie ainsi qu'en théâtre, Annabelle Pelletier Legros, poussée par le désir de plonger plus avant dans l’univers du jeu, débute une formation au Conservatoire d'art dramatique de Québec. Elle a depuis foulé la scène du théâtre Premier Acte avec plusieurs créations, notamment La Boîte, Femme non-rééducable /Anna P. À l’automne 2014, la comédienne se joint à la folle équipe du No Show, ovni théâtral des compagnies Nous sommes ici et DuBunker pour les tournées européennes du spectacle. Depuis janvier 2018, Annabelle a eu la chance de participer à plusieurs productions, telles que Mme G. (Maryse Lapierre), Chapîtres de la chute (Olivier Lépine), Antigone (Olivier Arteau) et Les mains d'Edwige (Jocelyn Pelletier). Le spectacle solo Depuis la grève, pour la petite enfance, créé par les Incomplètes, ponctue les saisons de la comédienne depuis 2019. Dernièrement, on a pu voir Annabelle dans Citoyen K, une création de sa compagnie, La Trâlée, dans une mise en scène de Lorraine Coté (Prix du théâtre, meilleure mise en scène 2022). Attirée par le jeu sous toutes ses formes, elle a été improvisatrice à la SIT, a participé à des laboratoires de création, prêté sa voix à de multiples projets et pris part à des événements performatifs, notamment avec les Incomplètes pour le projet Mémoires. Elle a également participé, en tant qu’autrice et interprète, à la soirée de clôture du Jamais Lu de Québec et de Montréal (2017-2018).
(Photo : Émilie Dumais)
Originaire de Wendake, Louis-Karl Picard-Sioui est écrivain, poète, performeur et commissaire en arts visuels. Il est aussi cofondateur et directeur de Kwahiatonhk!, un OBNL entièrement dédié au développement et à la promotion de la littérature des Premières Nations. Depuis 2005, il a publié de nombreux ouvrages, tant en fiction, en jeunesse qu’en poésie. Son dernier recueil, Les visages de la terre, a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général 2020, catégorie poésie. Son roman Éveil à Kitchike: la saignée des possibles, vient tout juste de paraître aux Éditions Hannenorak.
(Photo : Hélène Bouffard)
Maryse Poirier est née et habite à Québec, où elle enseigne la littérature au collégial. Elle a publié en 2016 son premier recueil de poésie, Le vent rêve la nuit, aux Écrits des Forges. Chez Hashtag est paru Les bêtes vivront désormais plus longtemps que nous en 2021, recueil pour lequel elle a remporté le prix Jean-Noël-Pontbriand.
(Photo : Pascal Huot)
Née à Trois-Rivières en 1953, Johanne Pothier est initiée à la musique dès sa plus tendre enfance. Détentrice de la médaille du Gouverneur général aux termes de ses études classiques, elle s’inscrit d’abord en Sciences pures au collégial, tout en poursuivant ses études de violon au Conservatoire de musique de Trois-Rivières. Optant pour la musique, elle termine à 20 ans un Bachelor degree in violin performance à l’Université McGill avant de s’envoler vers l’Autriche y poursuivre sa formation. De 1974 à 1979, elle séjourne en Europe, obtenant le Zweite Diplomprüfung du Hochschule Mozarteum de Salzbourg (diplôme de 2e cycle universitaire) et le diplôme associé du Royal College of Music de Londres. Membre tour à tour de la Camerata Academica Salzburg et de l’Orchestre de chambre de Munich (MKO) au cours des cinq années de son séjour européen, elle rentre au Québec en 1979 et se joint au corps professoral du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec, d’abord à Saguenay et Québec, puis à Montréal et finalement à Trois-Rivières où elle sera directrice de 2010 à 2017. Sur la scène québécoise, Johanne Pothier est tour à tour soliste, chambriste et violon solo d’orchestres régionaux (Trois-Rivières, Saguenay, Sherbrooke).
À l’aube de la cinquantaine, elle abandonne peu à peu ses activités d’interprète pour se consacrer à l’écriture et à l’enseignement, puis à la gestion du Conservatoire. 2009 voit la parution du premier tome de son roman historique 1779, Trois Bêtes à sept têtes, de même que le second tome (2010), aux Éditions de la Bagnole. Ce roman est suivi du Réveil de la Bête paru en 2013 chez VLB. Plus récemment (2015), sous le pseudonyme de Philibert Deladurantaye, elle participe au collectif de nouvelles historiques libertines Quand Marie relevait son jupon dirigé par Jennifer Tremblay chez VLB.
Johanne Pothier jouit de la confiance des directeurs littéraires qui l’ont appuyée dans sa démarche, tels Benoît Bouthillette, Jennifer Tremblay, Normand de Bellefeuille et plus récemment Alain Beaulieu pour son tout dernier roman publié en 2022 aux éditions Druide, MULOS, ainsi que du soutien indéfectible de ses deux enfants sur les routes parallèles de son imaginaire.
(Photo: Cyndie Lemay)
Née à Port-au-Prince et passionnée de culture et de littérature, Emmelie Prophète se présente volontiers comme une ouvrière de la culture. Elle a dirigé plusieurs institutions liées au Ministère de la Culture de son pays, été directrice de la page culture du journal Le Nouvelliste, le plus ancien quotidien francophone des Amériques, et été directrice générale du festival Étonnants Voyageurs Haïti. Depuis 2012 elle dirige le Bureau haïtien du droit d’auteur. Elle a obtenu en 2009 le Grand Prix littéraire des écrivains de langue française pour son roman Le testament des solitudes qui a également reçu une mention spéciale du prix Casa de las Américas à La Havane. En 2021 l’Académie française lui octroie le Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises. Son dernier roman titré Les villages de Dieu est paru en novembre 2020 aux Éditions Mémoire d’encrier à Montréal. Amazon Crossing a acquis les droits de traduction et de distribution de son livre Le testament des solitudes qui sort en janvier 2022 sous le titre Blue.
(Photo : Frederick Alexis)
Auteur de bandes dessinées inspirées de l’histoire, Christian Quesnel a publié Félix Leclerc : l’alouette en liberté (lauréat du Prix du CALQ - Œuvre de l’année en Outaouais), Vous avez détruit la beauté du monde (Grand Prix de la Ville de Québec - Bédéis Causa) et Mégantic, un train dans la nuit (prix Éco-Fauve Raja du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, Grand Prix de la Ville de Québec - Bédéis Causa). Il détient une maîtrise en muséologie et pratiques des arts de l’Université du Québec en Outaouais, où il est actuellement doctorant.
(Photo : Isabelle Aubin)
- Table ronde - L'adaptation d'œuvres littéraires en bandes dessinées
Alexandre Racine est musicien depuis toujours. Il joue du piano, du clavier, de l'accordéon et quelques autres instruments. Il est également musicien improvisateur et chanteur à ses heures. Il a fait des tournées un peu partout dans le monde.
(Photo: courtoisie)
Né en France, Pascal Raud s’est installé au Québec il y a vingt ans. Il est traducteur littéraire (romans et nouvelles), mais également directeur littéraire, entre autres pour la revue Solaris, spécialisée dans les littératures de l’imaginaire. En tant qu’écrivain, il a publié en revues (Solaris, Le Sabord, Brins, Alibis, Zinc) et en collectifs (aux éditions Les 6 Brumes) un peu plus d’une quinzaine de nouvelles dans les genres de la science-fiction, du fantastique et du policier. Sa nouvelle La mémoire du papillon a remporté le prix Boréal-Aurora en 2021. Homme trans, il s’intéresse aux voix dites atypiques et minoritaires, mais aussi à ce qui touche aux grandes transformations, extérieures comme intérieures.
(Photo : courtoisie)
- Table ronde - De l'écriture à l'édition, une rencontre axée sur la confiance et la créativité
Marc A. Reinhardt est artiste multidisciplinaire, écrivain et chercheur. Il développe une pratique au croisement de l'installation, de la performance et de l’intervention in situ. Il a présenté des œuvres au Québec, au Canada, en Europe et en Amérique du Sud. Depuis 2016, il fait également partie d'ACTION INDIRECTE, un collectif à composition variable explorant des gestes qui connectent art et politique. Il vit et travaille entre Gatineau et Montréal.
(Photo : Richmond Lam)
La pratique artistique de Maxime Rheault se situe à l’interstice de plusieurs disciplines allant de la création d’identité visuelle à la conception de livres d’artistes. Son travail présente comme élément central une utilisation marquée de la typographie et ses projets se distinguent par une approche conceptuelle. En 2012, il cofonde à Québec le studio de design C R I T E R I U M en plus de diriger un espace de diffusion où il présente le travail à la fois d’artistes établis et de la relève en design et en arts visuels. En plus d’avoir remporté plusieurs prix nationaux et internationaux, son travail a été présenté à Québec, Montréal, Gatineau, Toronto, Mexico, Paris, Berlin et Hong Kong. Il est également chargé de cours à la faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval.
(Photo : courtoisie)
Lyne Richard est née à Québec, ville qu’elle habite toujours, et consacre la majeure partie de son temps à la création d’œuvres littéraires et visuelles. Elle a publié dix recueils de poèmes, deux romans, quatre recueils de nouvelles et un roman pour ados.
(Photo : Sylvain Bruneau)
Julie Rivard est une autrice québécoise, née à Pointe-Claire, en 1977. Elle est mère de deux garçons, autrice de livres de genres variés et enseignante d’anglais langue seconde dans une école primaire de la région de Québec. Rédactrice et chroniqueuse pour diverses publications pendant plus de douze ans, elle a cependant toujours accordé une place de choix à l’écriture de fiction. En 2009, elle signe Mezza Morta, son tout premier roman policier ayant pour thèmes la famille et les mafias montréalaises. Vient ensuite Dramma, second volet de cette série, pour lequel elle reçoit en 2012 le Prix des abonnés des bibliothèques de Québec. En parallèle, Julie Rivard publie, aux Éditions de l’Envolée, un recueil pédagogique ainsi que quatre petits romans pour la jeunesse. En 2016, c’est aux Éditions Recto-Verso qu’elle voit son roman du terroir Les Torrents édité, suivi en 2018 de Mystères à l’école, un collectif d’auteur.trice.s et recueil de nouvelles à suspense pour adolescent.e.s, chez les Éditions Druide. Elle nous arrive en 2018-19 avec une série historique, La maison des Levasseur, présentée en trois tomes et ayant comme toile de fond le Pohénégamook des années cinquante et soixante. Viennent ensuite L’affaire Eva Beck, L’affaire Léane Cohen et L’affaire Lily X, trois romances policières parues chez Hugo Roman. À travers toute cette fiction, elle coécrit avec Kim Nunès, aux Éditions de l’Homme, un guide pratique intitulé Comprendre la douance : pour en finir avec le mythe du génie à qui tout réussit. Un ouvrage plus que nécessaire, qui démythifie le haut potentiel chez l’enfant et l’adulte. En 2021 paraissent également deux docu-romans pour la jeunesse chez Druide, Tombés dans la gomme et Tombés dans la frousse, ainsi qu’un autre roman d’époque chez Les éditeurs réunis qui s’intitule Les canotiers. Tout récemment, le premier tome d’une nouvelle série d’époque sort en librairie : Les hôtesses de l’air : l’embarquement. Le style d’écriture de Julie Rivard est rythmé et chaleureux. Il s’appuie sur une intrigue toujours présente, une sensualité et un humour bien distinctifs.
(Photo: GBL Photographe)
Depuis plus de 15 ans, Mathieu Robineau cultive sa passion pour la musique. Au fil du temps, sa guitare deviendra une fidèle alliée qui le mènera à un diplôme d'études collégiales en musique, avec une spécialisation guitare pop/jazz au Cégep de Drummondville. Puis, désireux d'explorer et d'affiner son côté créatif, Mathieu obtiendra une attestation d'études collégiales en design sonore de la même école. Associé chez SAGA pendant sept ans, Mathieu deviendra directeur général de l'entreprise, grâce à son sang-froid naturel et sa perspicacité analytique. Son travail acharné constant l'amènera à Croissance Québec Techno, un programme de formation de classe mondiale en partenariat avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT). En plus de son poste de COO, Mathieu crée des musiques originales pour certaines productions de SAGA, dont l'importante campagne 6 Millions de Morts, de DeFacto en 2012. Il est également le concepteur sonore de la série La Cité. Ces incursions ponctuelles dans un milieu musical ravivent son amour de la musique et l'incitent à se consacrer entièrement à sa passion. En tant qu'artiste concerné et sensible, ce retour aux sources montre un besoin de libérer son talent et de laisser libre cours à sa créativité. À travers sa musique, on découvre un homme empathique et empli de sagesse.
(Photo: Mathieu Robineau)
Julie Rocheleau est une dessinatrice montréalaise, collaborant avec des scénaristes de différents horizons sur des albums de bande dessinée pour adultes et grand public, remarqués et récompensés au Canada, en Europe aux États-Unis. Ces ouvrages explorent des thèmes et des univers variés : aventure policière sombre et échevelée (La colère de Fantômas), récit sans paroles sur l'estime de soi et la résilience face à la maladie (Betty Boob), adaptation littéraire de classique québécois (La petite patrie). Elle habite et travaille dans le quartier de Rosemont–La Petite-Patrie.
(Photo : Christophe Forget)
- Table ronde - L'adaptation d'œuvres littéraires en bandes dessinées
Sabina Rony, est une artiste multidisciplinaire. Du mouvement du corps à celui des mots, parolière dansante, elle passe de l’écriture à l’interprétation et transpose son imaginaire jusqu’à la mise en scène. Autrice et slameuse, elle dédie ses passions à la justice sociale et œuvre à faire de son art un portail vers notre conscience. Présente sur les scènes locales et internationales, notamment de Montréal, d'Haïti, de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, elle s’est formée dans diverses écoles pour apprendre les arts de la scène (Collège Lionel-Groulx pour le théâtre et la danse, Productions Rêves Intentionnels pour le jeu devant caméra, École sauvage de Pol Pelletier pour le travail du corps et la présence et Nyata Nyata pour la danse contemporaine inspirée des traditions africaines). Son écriture émane d'un travail de la présence. Ses mots sont le résultat d’observations et de recherches sur la beauté du monde. « Mon art n’est pas déposé pour divertir, mais bien utilisé comme outil de résistance à notre humanité qui se cherche elle-même alors qu’elle est là, dans chaque instant. Je crois en toute humilité que ma poésie donne un sens ou plusieurs à nos expériences de vie. » Sa dernière œuvre, Woyo, se veut une tentative de rendre visible plusieurs mouvements habitant le corps. Résultat d’une recherche sur elle-même. Redonnant un sens à l’humain qu’elle est. Une succession de monologues et de réflexions d’un témoin de sa propre condition au sein de la société occidentale, de son environnement. « (…) Marcheurs des anciens parcours et créateurs de pas naissants Je me dois de donner tout ce que je possède car je suis héritière de l’Homme qui a été et celui qui sera (…). » Tambour, violon, paroles, traditions, adaptation et oralité. Mise en scène de mots imposteurs bien malgré eux, écriture assumée, se voulant le pont entre réalité et conscience. S’affirmant comme un rappel aux vivant.e.s qui s’ignorent, Woyo est sa participation à l’urgence de se définir une identité en mutation qui englobe les multiples visages qui en font sa richesse et est pour le moment sont plus bel accomplissement. Elle œuvre aussi à la formation, avec d’autres artistes du milieu littéraire, de l’Espace de la diversité pour lequel elle a été vice-présidente du conseil d’administration de 2017 à mars 2021. Cet espace a pour mandat de se faire lieu de réflexion et de diffusion : refonder le sens du mot ensemble en combattant le racisme et l’exclusion par le livre. Les livres humains. Décloisonner les cultures, les communautés, les langues et les littératures en vue de participer à l’émergence d’une pensée de la diversité.(Photo : AMZL.PICTURES, Annaicart Mazile)
Dominique Sacy est un auteur-interprète de spoken word, de slam et d’ovnis théâtraux. Il s'applique à métisser la musique, la narration et la poésie. Il travaille actuellement sur un spectacle de médiation culturelle Livraison de poésie pour enfants (par un homme-pizza), sur un texte pour Les contes à passer le temps et sur sa comédie musicale rap La République hip-hop du Bas-Canada. Il cherche à écrire des textes qui créent un sentiment de communauté à travers un divertissement polysémique.
(Photo : Marie-Raphaëlle Leblond)
Poète, écrivain, essayiste, éditeur, né à Cavaillon (Haïti), Rodney Saint-Éloi est l’auteur d’une quinzaine de livres de poésie, dont Je suis la fille du baobab brûlé (2015, finaliste au Prix des Libraires et au Prix du Gouverneur général) et Jacques Roche, je t’écris cette lettre (2013, finaliste au Prix du Gouverneur général). Une anthologie de sa poésie est parue en France sous le titre Nous ne trahirons pas le poème et autres recueils (Éditions Points, 2021). Il a dirigé également plusieurs anthologies et a publié en 2010 aux Éditions Michel Lafon le livre Haïti Kenbe la !, préfacé par Yasmina Khadra. Pour la scène, il a réalisé plusieurs spectacles comme Les bruits du monde et les Cabarets Roumain, Senghor, Césaire, Frankétienne. Il est l’auteur de l’essai Passion Haïti (Septentrion, 2016). Il a obtenu en 2012 le prestigieux prix Charles-Biddle, puis a été reçu en 2015 à l’Académie des lettres du Québec. En 2019, il est devenu Compagnon de l’Ordre des arts et des lettres du Québec, et en 2021, il a été nommé Chevalier de l’Ordre des arts et des lettres de la République française. Il dirige la maison d’édition Mémoire d’encrier qu’il a fondée en 2003 à Montréal. Paru en 2021, Les racistes n’ont jamais vu la mer, qu’il a coécrit avec Yara El-Ghadban, a été finaliste au Prix des libraires 2022.
(Photo : Martine Doyon)
De Joëlle à Sambi.
Née le cul sur une frontière linguistique entre Bruxelles et Kinshasa, Joëlle Sambi dit, crie, écrit des nouvelles, romans, slams, poèmes, documentaires, espaces radiophoniques, lieux militants. Cette liste non exhaustive des traces qu’elle arpente est un lacis de luttes-désirs-nécessités. Meuffe-nomade qui soulève, relève, enlève des strates aux cases de l’identité normative en ponçant du texte, huilant de l’image, savonnant la scène.
D’avant à en avant.
De terreau postcolonial en terres d’origines, Joëlle mélange les langues, pénètre le monde dans la ferveur et la rigueur de travail. Viscères et réaction.
De Je à d’Elles.
Sa voix de migrante, lesbienne, afroféministe, exilée permanente écrit non pas pour en vivre, mais pour en abuser, jusqu’à s’entendre vivre.
Colères, Fusion(s) et Créations.
Depuis 2003, ses titres en solo ou collectifs entamant le monde Je ne sais pas rêver ; Religion ya kitendi ; Le monde est gueule de chèvre ; Mots en bouche, mots sur la touche ; L’agenda des femmes : héroïnes imaginaires ; Le paria club ; Africalia ; « Devine » dans Créer en post colonie : voix et dissidences belgo-congolaises ; On ne s’excuse de rien (collectif L-Slam) ; « La monstre » dans Sorcières, les femmes vivent. Nombre de ces publications ont reçu des prix de publics et d’institutions.
En ce moment :
Caillasses – Recueil de poésie paru en août 2021 aux Editions L’Arbre de Diane
Belgian Network for Black Lives (BN4BL) : youtube.com/watch?v=CfhlUv8g_9w
Congo Eza avec Lisette Lombé (slameuse) et Badi (rappeur) - Spectacle poétique, percutant sur samples de rumba congolaise, de soul, d’électro et des ambiances sonores habillent les textes, les raps et les présences.
Pinkshasa Diaspora - Documentaire poétique politique qui dessine le paysage des homosexuels de la diaspora congolaise.
Koko Slam Gang avec Lisette Lombé - Création qui tisse un lien entre deux générations de femmes : Lisette Lombe et elle-même, et un groupe de grands-mères congolaises âgées de 65 à 88 ans.
Fusion avec Hendrickx Ntela - projet transcendant le slam et le krump vers un langage scénique commun en hommage puissant aux victimes des violences sociales et policières : lezarts-urbains.be/artistes/detail.php?ID=20
(Photo : Philippe Bracquenier)
Autrice, éditrice et traductrice, Chloé Savoie-Bernard a, entre autres, publié Des femmes savantes (Triptyque, 2016), Sainte Chloé de l’amour (Hexagone, 2021) et dirigé le collectif Corps (Triptyque, 2018). Elle occupe un poste de professeure de littérature à l’Université Queen’s.
(Photo : Julie Artacho)
Née à Montréal en 1984, Dominique Scali est romancière, journaliste et nostalgique de toutes les époques qu’elle n’a pas vécues. Son premier roman, À la recherche de New Babylon (2015), a été traduit en anglais et en espagnol, en plus d'être nommé pour de nombreux prix littéraires. Les marins ne savent pas nager (2022) est son deuxième roman.
(Photo : Laurence Grandbois Bernard)
Mélina Schoenborn vit et travaille à Montréal. Après des études en histoire de l’art et en arts visuels à l’Université de Montréal, elle suit des cours de céramique auprès de Marie A. Côté et Virginie Besengez. Elle façonne ses oeuvres à la main à l’aide de colombins d’argile posés les uns sur les autres. Ses bols et ses vases sont pensés comme des individus d’argile qui peuvent dialoguer entre eux. Son travail permet de réfléchir à la nature et à la valeur de la céramique. Il joue avec les codes de l’utilitaire et du non utilitaire. À mi-chemin entre la « poterie » et la « sculpture », Mélina Schoenborn souhaite faire le pont entre ces champs d’expression, et inviter le public, a priori tendu vers l’un ou vers l’autre, à s’intéresser aux deux.
(Photo: courtoisie)
Marc Séguin signe en 2009 La foi du braconnier, pour lequel il reçoit le Prix littéraire des collégiens 2010. En 2012 paraît Hollywood, son second roman, qui se hisse en finale des Prix littéraires du Gouverneur général de 2013 catégorie romans et nouvelles de langue française. Il fait ensuite paraître Nord Alice (2015), Les repentirs (2017) et Jenny Sauro (2020). En 2017, il réalise le documentaire La ferme et son État.
(Photo : Maude Chauvin)
Fabrice Yvanoff Sénat, commence son cheminement de comédien à travers diverses expériences d’animation témoignant de sa vivacité. Celles-ci le mèneront à faire de l’improvisation durant ses années collégiales qu’il terminera avec un diplôme en option théâtre au Cégep Marie-Victorin. Il continue sa formation artistique professionnelle au Conservatoire d’art dramatique de Montréal jusqu’en 2020. Malgré une sortie d’école en temps de pandémie, Fabrice a su tirer son épingle du jeu en décrochant quelques rôles à la télévision, au cinéma et au théâtre, tout en continuant à explorer son penchant pour l'animation dans divers projets connexes. Fabrice est toujours à la recherche des projets d'envergure visant non seulement à rapprocher les communautés issues de toute diversité, mais aussi à proposer une nouvelle dramaturgie pour toutes et tous.
(Photo : Jean-François Sauvé)
Pascale Sévigny-Vallières est une illustratrice de la ville de Québec formée au baccalauréat en design graphique à l’UQAM, puis à la maîtrise en design à l’Université Laval. Elle crée des images poétiques et ludiques, pour les petits ou pour les grands. Elle fait des collages à partir de motifs peints puis découpés. Elle affectionne particulièrement explorer l’univers du livre.
(Photo: UQAM)
Anne-Marie Sylvestre est une musicienne, réalisatrice et ingénieure du son qui se distingue par la combinaison de ses aptitudes et de ses talents. Elle réunit les univers de l'enregistrement et de l'interprétation musicale comme peu de gens peuvent le faire.
(Photo: courtoisie)
Né à Sept-Îles, sur la côte nord du golfe du Saint-Laurent, au Québec, Denis Thériault est diplômé en psychologie et scénariste primé. Il vit avec sa famille à Montréal. Son premier roman, L'iguane, a été publié avec un grand succès critique et a remporté quatre prix littéraires majeurs. Son deuxième roman, Le facteur émotif, a remporté le Prix littéraire Canada-Japon, et a été sélectionné par le BBC Radio 2 Book Club. Depuis, il a publié La fille qui n'existait pas, La fiancée du facteur et Manucure. Traduites dans de nombreuses langues, certaines de ses œuvres sont en cours d'adaptation au cinéma. Le samouraï à l'œillet rouge, publié en avril 2022, est son dernier roman.
(Photo : Hélène Cummings)
Kéven Tremblay vit et travaille à Québec. Vivement intéressé par les arts, il se perfectionne dès le plus jeune âge dans l’étude de la guitare basse. En parallèle à une carrière de chef cuisinier, il développe une esthétique qui met les textures au centre de l’expérience artistique. En cuisine, tout comme en musique ou en photographie, son travail explore le territoire, l’empathie, la ruralité. Préoccupé par la transmission des savoirs, Kéven Tremblay présente un travail qui permet de réfléchir à la valeur de la photographie dans un environnement qui tend vers le numérique, au poids du temps dans le processus de création argentique. Il a entre autres présenté son travail au Festif! de Baie-Saint-Paul et au Festival international de la littérature. Aux côtés de Vanessa Bell, il est cosignataire des œuvres visuelles de MONUMENTS (Éditions du Noroît, 2022).
(Photo: courtoisie)
Simon Philippe Turcot est éditeur et écrivain. Il travaille à faire voyager les œuvres qu’il aime à travers le monde. Il vit au Saguenay, près du fjord, là où tout est possible.
(Photo: Anahita Norouzi)
Anaël Turcotte est poète, performeur et musicien. Il est membre cofondateur du collectif RAMEN. Impliqué dans le milieu des arts littéraires depuis une dizaine d'années, il s’intéresse notamment aux tabous et à l’identité. Il croit au pouvoir de l’art comme catalyseur de vulnérabilité.
(Photo : Llamaryon)
Joujou Turenne, Amie du Vent, autrice en littérature jeunesse, conteuse cosmopolite, poète, comédienne, performeuse des arts de la parole, formatrice et conférencière, compose des histoires étincelantes nourries de l’Afrique, l’alma mater, du Québec, où elle vibre et qu'elle a choisi comme lieu d'ancrage, et d’Haïti, sa terre natale…
Autrefois danseuse multi disciplinaire, elle a longtemps chorégraphié pour des compagnies de danse et de théâtre et enseigné la danse et le théâtre, notamment pour l’Université de Montréal. Elle pose un regard féminin pluriel sur son monde, témoignant à la fois de sa sensibilité et de son engagement. Impliquée dans le paysage culturel et artistique, Joujou Turenne conçoit et coscénarise des projets télévisuels et des arts de la scène. Elle incarne sur scène et à l’écran des personnages qui dérident l’imaginaire. Elle marquera une génération d’enfants notamment grâce à son personnage Passe-Tourelle de la télésérie pour enfants Passe-Partout. Conteuse haïtienne d’une très grande inspiration, Joujou Turenne devient rapidement, aux côtés des porteurs du conte traditionnel au masculin, une pionnière au Québec en proposant une parole conteuse interactive au féminin.
En 2021, son conte Amédée remporte le Prix du jury lors du combat des contes dans le cadre du Festival interculturel du conte de Montréal.En 2019, elle s'est vue en nomination dans la catégorie Auteurs/Autrices au Gala Dynastie. De plus, Joujou Turenne raconte Mandela publié aux Éditions Planète rebelle et Éducavision en 2018 était en lice pour le prix Tamarac 2019. Elle crée le spectacle éponyme selon une mise en scène impliquant neuf musiciennes, chanteuses, danseuses, et déambulatrices qu’elle présente dans le cadre du Festival Lisano de Kinshasa, Congo. En 2020, sélectionnée par le MASA, elle présente le spectacle à Abidjan, dans une formule revisitée électroacoustique aux côtés de trois musiciens multi-instrumentistes.
Suspendu à ses lèvres ou l’écoutant à fleur d’encre, le public de l’Amie du Vent voyage avec elle aux frontières du réel et de l’imaginaire. Investie d’une grande dévotion pour la promotion de l’oraliture et de la lecture chez les jeunes, elle propose des conférences et ateliers de formation à des enseignant.e.s, et offre des ateliers en milieu scolaire ou hospitalier, faisant créer aux participant.e.sleurs propres contes à partir de leurs émotions et de leurs rêves. Sa parole toujours actuelle nous raconte l'Humain sous toutes ses coutures et nous interpelle tous.tes…
(Photo : Yakimo Boyo)
Née en 1986 à Québec, Christiane Vadnais écrit de la fiction et travaille comme consultante et animatrice littéraire. Son premier livre, Faunes (Alto, 2018), a remporté le Prix du CALQ – Œuvre de la relève dans la Capitale-Nationale, le Prix de création littéraire Ville de Québec – Salon international du livre de Québec ainsi que le Prix des Horizons imaginaires, en plus d’être traduit en anglais et en espagnol. En 2020, Radio-Canada l’a identifiée comme l’une de ses « jeunes auteures à surveiller ». Intéressée par la rencontre entre la littérature et d’autres disciplines, Christiane Vadnais participe à plusieurs projets collectifs en plus de monter régulièrement sur scène. Son engagement envers les nouvelles formes de la littérature ainsi que son rayonnement international lui ont valu en 2019 le Prix de L’Institut Canadien de Québec.
(Photo: Maryse Cléro Nobréga)
Fondateur et compositeur pour le quintette de musique actuelle Interférence Sardines (3 disques, tournée des principaux festivals de musique nouvelle du Québec et de l’Ontario), Philippe Venne est actif sur la scène culturelle de Québec depuis 1996. Il a composé la musique de plusieurs documentaires (La grande traversée, Rencontre), de dessins animés (Le groupe Kiwistiti, Rumeurs pour l’ONF et Burquette aussi pour l’ONF) ainsi que pour des chorégraphes (Lydia Wagerer, Nancy Leduc). Il se consacre plus particulièrement à l’enseignement depuis 2013, entre autres pour le Centre de services scolaire de la Capitale, le Camp musical Saint-Alexandre et Jeunes musiciens du monde.
(Photo : Philippe Venne)
Née en 1983, Mélissa Verreault est romancière, nouvelliste, chargée de cours en création littéraire à l’Université Laval, traductrice, vice-présidente de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois et maman de triplées. Après avoir vécu à Montréal et en Italie, elle s’est installée à Lévis avec sa famille. À titre d’autrice, elle a entre autres fait paraître les romans L’angoisse du poisson rouge et Les voies de la disparition, ainsi que le recueil de nouvelles Point d’équilibre. En tant que traductrice, elle a signé la version française de plusieurs romans et recueils de poésie d’abord écrits en anglais et en italien, dont The Break (Katherena Vermette), Liminal (Jordan Tannahill), Shut Up You’re Pretty (Téa Mutonji) et Alto Mare (Samantha Barendson).
(Photo : Hélène Bouffard)
Laurence Vielle est née en 68.
Elle écrit et dit.
Elle glane les battements du monde, ce sont ses tambours, elle tente d'y accorder son cœur.
(Photo : Alexis Haulot)
Diplômé de l'INIS en cinéma et bachelier en théâtre à l’Université Laval, Émile est un créateur multidisciplinaire enthousiaste. Né en 1989, il est aussi artiste visuel, scénographe, metteur en scène et parolier. Sa force créative se dévoile à travers sa façon de conjuguer l’absurde au poétique pour construire des œuvres engagées. Hantise, foi, métamorphose, érotisme et incommunicabilité font partie de ses thèmes de prédilection. Émile aspire à apporter au cinéma et au théâtre actuels son regard imagé sur notre rapport à l’identité et à collaborer avec d’autres passionné.e.s.
(Photo : Vivien Gaumond (INIS))
Anne-Marie Villeneuve poursuit une carrière dans le monde de l’édition. Elle a occupé plusieurs postes aux Éditions Québec Amérique, notamment celui d’éditrice jeunesse (1999-2008) et d’éditrice du secteur littérature (2001-2011). Aujourd’hui, elle est l’éditrice des Éditions Druide, où elle dirige les collections de littérature grand public, de non-fiction et de littérature jeunesse.
(Photo: Maxyme G. Delisle)
- Table ronde - De l'écriture à l'édition, une rencontre axée sur la confiance et la créativité
Audrée Wilhelmy habite un imaginaire grouillant de bêtes, de femmes sauvages et libres, d’hommes tiraillés par leurs contradictions, de villages inquiétants, de forêts gigantesques et d’océans qui nourrissent, qui avalent. Pour revenir dans le réel, elle construit des chemins de mots, ses personnages la guident dans le décodage d’un monde qu’elle ne comprend pas tout le temps. À travers ses romans Oss (2011), Les Sangs (2013), Le corps des bêtes (2017), Blanc résine (2019) et Plie la rivière (2021) elle a posé les premiers jalons de ce qui deviendra un univers plus large, porté par les pulsions, la mythologie et les femmes.
(Photo : Audrée Wilhelmy)